Cavagna, MattiaMartens, ChristianChristianMartens2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/17632Le présent mémoire s’efforce de présenter une approche nouvelle des questions turpiniennes. Le Pseudo-Turpin, la version latine de la Chanson de Roland, se trouve ici enfin étudié selon les deux versants intrinsèquement liés au Moyen Âge de la diffusion et de la réception. Le parcours de l’œuvre est ainsi embrassé parfois jusqu’au XVIIIème siècle, et devient l’objet d’un ambitieux regard diachronique et synthétique à même d’en tirer tout le jus historique. L’auteur décrit d’abord le contexte compostellan primitif du Liber Sancti Jacobi de l’écrit turpinien, puis les étapes par lesquelles ce dernier s’en dégage. De la canonisation de Charlemagne à la critique acerbe que Robert Gaguin réservera vers 1500 au Pseudo-Turpin se trouvent alors évoqués divers contextes de réception, interprétés dans un sens qui voit primer la figure de l’empereur des Francs sur celle de saint Jacques, l’autre grand héros du texte originel. Hélinand de Froidmont, Vincent de Beauvais et les continuateurs de Jacques de Voragine ne constituent que les exemples les plus célèbres étudiés dans le cours de ce travail, qui offre une réévalution du texte turpinien. Il ne faut pas chercher son sens par le truchement limité des cadres classiques de l’analyse littéraire, peu à même d’embrasser l’objet-historique-Pseudo-Turpin, mais le fonder sur une investigation systématique des environnements dans lesquels il a été écrit, copié, conservé, lu, apprécié et commenté. De Compostelle à Paris, en passant par Aix-la-Chapelle, les Flandres, la Suisse et la Bavière, ce travail cherche à établir les causes et les moments du succès durable et international de l’œuvre turpinienne : en cela, il a été nécessaire de s’intéresser davantage à ceux qui l’ont lue que ceux qui l’ont composée.Pseudo-TurpinChanson de RolandCharlemagneDescriptiosaint JacquesCompostelleCodex CalixtinusLiber sancti JacobicroisadeHuit siècles de Pseudo-Turpin : études sur la diffusion et la réception d'une fausse chronique médiévaletext::thesis::master thesisthesis:27244