Vanderstraeten, PierreChanvillard, CécileFontaine, ChristineLedent, GéraldLevy, DéborahCaes, Emilie-SoleilEmilie-SoleilCaes2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/30158L’asile moderne apparait en Europe au XVIIIe siècle. Jusqu’alors, la « folie » était abordée par le biais de croyances religieuses et politiques : les aliénés étaient considérés comme des fous dangereux et des gens inutiles pour la société. Cette perception de la maladie a amené à la conception des premiers hôpitaux psychiatriques hors de la société dans l’idée d’isoler ceux qui étaient des dangers pour eux-mêmes. Cette séparation est aujourd’hui remise en question au profit de la participation des patients dans la vie de tous les jours en les laissant vivre parmi les habitants. En se concentrant plus particulièrement sur le traitement des addictions en Europe, on constate que la Suède a le taux de mortalité lié à la drogue le plus élevé alors que la consommation est légèrement inférieure à la moyenne. Les soins et traitements sont proposés sous forme de participation volontaire. Il n’existe cependant que cinq centres d’accueil dans le comté de Västerbotten dont seulement deux, situés dans les deux grandes villes sur la côte est, offrant des soins spécialisés, laissant en conséquence les parties rurales, constituant 65 % du territoire, en besoin. D’un point de vue architectural, ces centres souvent très grands marquent un écart considérable avec la typologie des habitations du comté. À travers l’histoire des drogues, l’analyse de la typologie rurale suédoise ainsi que l’étude de l’architecture thérapeutique, différents dispositifs architecturaux sont proposés pour accompagner le patient souffrant de dépendance dans sa guérison.Centre pour toxicomanesPsychiatrieEtablissement de santéHabitat ruralMaison d’accueilArchitecture thérapeutiqueSuèdeDe la dépendance à l'in(ter)dépendance : la contribution de l’architecture dans le processus de guérison des addictions en contexte rural suédoistext::thesis::master thesisthesis:35441