Valérie RosouxNiyitegeka, GloriaGloriaNiyitegeka2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/28667Dans le cadre de la guerre civile sierraléonaise, différents mécanismes de justice transitionnelle ont été adoptés. Le Tribunal spécial pour la Sierra Léone est la première juridiction internationalisée à voir le jour après l’établissement du tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et le tribunal pénal pour le Rwanda (TPIR). Mais contrairement à ces dernières, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone n’a pas été créée par une résolution du Conseil de sécurité, mais par un traité entre deux sujets de droit international, l’Etat sierraléonais et l’Organisation des Nations unies, ce qui lui vaut le caractère de juridiction dite hybride car elle empruntera ses caractéristiques au droit international et au droit local, sierraléonais. Néanmoins, bien que ce Tribunal spécial constitue une grande avancée sur le plan de la justice pénale internationale et semble être une réponse appropriée et habituelle face aux violations des droits humains commises pendant un conflit, comme mentionné précédemment, elle ne fut pas le seul mécanisme de justice transitionnelle mis en place en Sierra Leone. D’autres outils ont été adoptés et ont parfois pu paraitre en contradiction ou du moins engendrer quelques difficultés au bon fonctionnement du Tribunal spécial. En effet, d’un côté, le tribunal spécial s’est heurté à la problématique de l’amnistie accordée aux belligérants quelques années plus tôt par l’accord de Lomé. D’un autre côté, elle a dû faire face au défi de coordination avec le travail de la Commission vérité et réconciliation qui fonctionnait en même temps.Tribunal spécial pour la Sierra Leone - Droit pénal international - Justice transitionnelleLa justice pénale internationale au service de la transition en Sierra Leonetext::thesis::master thesisthesis:37712