Alvarez Irusta, LuciaDelaruelle, MarieMarieDelaruelle2025-05-142025-05-142025-05-142022https://hdl.handle.net/2078.2/27700Les plaies chroniques ( ulcères et escarres) impactent la qualité de vie des patients à divers points de vue et ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales sur leur qualité de vie. La prise en charge des plaies chroniques requiert par conséquent une prise en charge multidisciplinaire qui implique une collaboration entre professionnels de santé : infirmiers, médecins généralistes, médecins spécialistes et services spécialisés en soins de plaie. L’infirmier, pour ses connaissances du milieu dans lequel évolue le patient, le médecin généraliste pour ses prescriptions et sa connaissance du contexte médical (antécédents et traitements) du patient. Les médecins spécialistes, pour leur expertise sur l’ensemble des dimensions physiopathologiques des plaies chroniques (bactériologiques, nutritifs, artérioveineux...). Mais cette approche holistique des plaies chroniques, essentielles à une prise en charge de qualité se heurte à divers obstacles quand elle se déroule au domicile du patient. Notre étude menée selon une méthode qualitative par le biais d’entretiens individuels semi-directifs montre comment des infirmiers qui prestent à domicile dans la région du grand Charleroi (à l’Est de la province du Hainaut, en Région Wallonne), perçoivent la collaboration autour des soins de plaies chroniques. L’analyse de ces entretiens, en appliquant le modèle de la structuration de la collaboration (D'Amour, Goulet, Labadie, San Martin-Rodriguez, & Pineault, 2008) a permis de faire émerger les résultats suivants : la collaboration entre les infirmières en soins à domicile et les médecins généralistes, les médecins spécialistes et les services spécialisés de la région de Charleroi, quand elle se déroule au domicile des patients existe, mais n’est pas satisfaisante du point de vue des infirmières. Celles-ci formulent en outre des pistes de réflexion sur leurs expertises tant sur le plan théorique que sur leurs connaissances du terrain à savoir le vécu émotionnel, économique, social du patient. Ces éléments primordiaux selon les participants semblent n’être que peu pris en compte par les médecins généralistes. En outre, un outil de formalisation de la communication interprofessionnelle est décrit comme un moyen à mettre en œuvre pour améliorer cette collaboration.ulcèresescarresplaies chroniquesCharleroiinfirmières à domicileprise en charge interprofessionnellecollaborationtext::thesis::master thesisthesis:36093