Pence, Charles H.Van Gheem, VictoriaVictoriaVan Gheem2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/38117L’objectivité scientifique est un idéal qui guide la science. Cet idéal est d'autant plus important qu'il est la raison pour laquelle la science est aussi bien considérée. Cependant, depuis quelques dizaines d’années, cet idéal d’objectivité scientifique est critiqué par différents auteurs. Parmi ces critiques, un certain nombre provient de personnes se revendiquant féministes, qui analysent donc le rôle que joue l’objectivité dans la mise en place, et le maintient de biais sexistes et androcentrés. Dans ce travail, nous nous intéresserons particulièrement à ces types de critiques qui, de par leurs aspects politisées, nous permettent de comprendre comment la science et l’objectivité sont mêlées mais également comment la science et la société s’influencent, comment les valeurs, les biais et les éléments contextuels jouent un rôle par rapport à la pratique des sciences. Plus précisément, nous analyserons deux exemples d'épistémologies féministes largement reconnues : la feminist standpoint theory de Sandra Harding et l'empirisme contextuel d'Helen Longino. A partir d'une étude de ces théories, de leurs points d’accords et de désaccord nous mettrons en lumière les éléments principaux nécessaires à une critique féministe de l’objectivité scientifique. Scientific objectivity is an ideal that guides science. This ideal is all the more important as it is the reason why science is so highly regarded. However, over the last few decades, this ideal of scientific objectivity has been criticized by various authors. Some of these criticisms come from feminists, who analyze the role played by objectivity in establishing and maintaining sexist and androcentric biases. In this work, we are particularly interested in these types of criticism, which, because of their politicized aspects, enable us to understand not only how science and objectivity are intertwined, but also how science and society influence each other, and how values, biases and contextual elements play a role in relation to the practice of science. More specifically, we will analyze two examples of widely recognized feminist epistemologies: Sandra Harding's feminist standpoint theory and Helen Longino's contextual empiricism. Based on a study of these theories and their points of agreement and disagreement, we will highlight the main elements necessary for a feminist critique of scientific objectivity.épistémologieféminismephilosophie des sciencesobjectivité scientifiqueAnalyse de critiques féministes apportées à l’objectivité scientifiquetext::thesis::master thesisthesis:45000