Maryn, YouriDedry, MarieMorimont, PérrinePérrineMorimont2025-05-142025-05-142025-05-142021https://hdl.handle.net/2078.2/25694L’objectif de ce mémoire de fin d’études était d’observer si, pour des professionnels de la voix (logopèdes spécialisé(e)s ou en formation) il est possible de différencier, uniquement sur la base d’une perception auditive, une voix diplophonique d’une voix apériodique et de se passer ainsi de tests coûteux et invasifs. Nous nous demandions également si nos répondants pouvaient évaluer judicieusement la raucité d’une voix et s’ils attribuaient davantage de raucité à un symptôme plutôt qu’à l’autre. Enfin, nous voulions savoir si le parcours professionnel et l’investissement dans la recherche scientifique facilitaient cette perception et influençaient les résultats. Nous avons tenté de répondre à nos questions grâce à un questionnaire en ligne contenant de nombreux enregistrements de voix diplophoniques et apériodiques, présentéés seules et couplées. Ce questionnaire a été diffusé par mail et via des groupes Facebook de logopèdes. Après 1 mois de diffusion, les résultats ont été récoltés et les différents répondants ont ensuite été filtrés par des tests de fidélité intra-juges et inter-juges afin de ne garder que les individus fiables. Concernant les résultats obtenus, nous pouvons affirmer que, nous ne pouvons pas nous baser sur la perception auditive de nos répondants pour poser le diagnostic de diplophonie et/ou d’apériodicité. De plus, le nombre d’années d’expérience dans le secteur de la voix et l’implication dans la recherche ne facilitent pas, ici, la perception et la distinction de ces deux symptômes. Enfin, bien que les répondants aient tendance à juger plus rauque une voix diplophoniques qu’une voix apériodique de même facteur, ils sont capables d’attribuer judicieusement le degré d’importance de la raucité présente dans chaque voix.Dysphoniediplophonieapériodicitéraucitétext::thesis::master thesisthesis:29442