Kestemont, Marie-PauleOrtuno, FrédériqueFrédériqueOrtuno2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/22155Mon stage réalisé au sein de l’Asbl Fruitopia a pour objectif d’appréhender la problématique du gaspillage alimentaire, et pour cela d’en comprendre les causes et les impacts afin de parvenir à des solutions effectives. Le terrain d’étude choisi, concerne un des partenaires de Fruitopia, à savoir un magasin de distribution bio bruxellois. La première partie de l’étude est dédiée aux données chiffrées relatives aux pertes alimentaires et aux déchets générés par le magasin. Celle-ci comprend une étude des flux de pertes et de déchets ainsi qu’une analyse de l’impact environnemental et économique de ces deux éléments. Premièrement, on constate que les pertes ont largement diminué entre 2019 et 2020. Deuxièmement, ces pertes proviennent principalement du rayon des produits frais, du traiteur et de la boulangerie. Concernant les déchets collectés, la tendance est également à la baisse pour la période 2019/2020. Si les quantités de déchets organiques, que ce soit en masse ou en volume, restent minimes en comparaison du tout-venant et du carton, leur coût de traitement demeure toutefois le plus élevé. Ces derniers sont importants car ils permettent d’apprécier les quantités effectivement gaspillées. Enfin, on observe que la part des déchets et des pertes alimentaires, par rapport au chiffre d’affaires du magasin, reste bien en-dessous des 1%, bien inférieur à la moyenne des supermarchés classiques. La seconde partie de l’étude tente d’identifier les causes des pertes alimentaires et d’évaluer la faisabilité des solutions envisagées. Pour ce faire, des entretiens individuels semi-directifs ont été réalisés avec les employés et le gérant du magasin X. Ces entretiens ont mis en évidence que les causes des pertes alimentaires pouvaient être imputables aux salariés (mauvaise gestion des commandes, des dates de péremptions, erreurs), aux consommateurs (changement de comportements, effets psychologiques) ou liées à des facteurs externes (météo, quantités minimums de commande). Par ailleurs, la diminution des pertes alimentaires du magasin, entre 2019 et 2020, est le résultat d’une meilleure formation des employés, d’une nouvelle organisation interne et d’une plus grande redistribution des invendus. En ce qui concerne les solutions envisagées afin de revaloriser les pertes, on en recense trois principales, à savoir retirer les fruits et légumes un ou deux jours avant qu’ils ne soient invendables, accroître les partenariats fixes avec les associations et la mise en place d’un déshydrateur de fruits et légumes dans le magasin. Pour conclure, cette étude pourra être réutilisée lors d’ateliers de sensibilisation au gaspillage alimentaire, ou servir de base à la création d’une méthodologie d’analyse des pertes alimentaires.Gaspillage alimentaireCausesMagasin bioSolutionsAnalyse des causes et des impacts des pertes et du gaspillage alimentaire d'un magasin d'alimentation bio bruxelloistext::thesis::master thesisthesis:27600