Ferrao Santos, SusanaLhommel, RenaudBoyer, EmilienEmilienBoyer2025-05-142025-05-142025-05-142020https://hdl.handle.net/2078.2/22011La tomographie par émission de positons (PET) est actuellement indiquée dans l’évaluation pré-opératoire des épilepsies réfractaires, en complément de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). La spécificité de l’examen est améliorée par le recalage de l’image PET sur l’IRM. L'analyse visuelle est dès lors capitale, à la recherche d’hypo- ou d’hypermétabolismes pouvant correspondre à des lésions pro-épileptogènes. L'analyse quantitative de l’activité métabolique est un outil supplémentaire pour débusquer les modifications subtiles. Il s’agit d’utiliser une analyse basée sur l’activité par voxel, de lui attribuer une valeur et de comparer cette quantification à celle obtenue dans une population contrôle. Une analyse statistique permet de définir les zones d’activité métabolique significativement différente de la population contrôle. Actuellement, la population contrôle qui est utilisée aux Cliniques Universitaires St Luc est composée à 100% d’adultes ; il n’existe donc pas de population de comparaison pédiatrique. Compte tenu des variations de la maturation cérébrale au cours de l’enfance, les valeurs de comparaison adultes ne sont pas toujours adaptées et pourraient entrainer une mauvaise interprétation des résultats. Le but de notre étude est donc de créer une population contrôle pédiatrique de PET scans utilisable dans l’analyse quantitative, dans une perspective d’optimisation du bilan pré-opératoire des épilepsies réfractaires au traitement en pédiatrie. Via le logiciel MiMneuro®, nous avons établi une base de données de populations pédiatriques contrôles classées par âge : 0-5 ans (n = 9), 6-10 ans (n = 14) et 11-20 ans (n = 31). Après confrontation de chacune de nos bases de données pédiatriques avec celle adulte, il s’avère que les différences notées en termes de métabolismes entre les groupes correspondent à ce que décrit la littérature. Nos trois bases de données pédiatriques reflètent bien le métabolisme de chacune des classes d’âge. Pour illustration, nous avons analysé les résultats pathologiques de 7 patients avec nos bases de données pédiatriques. Pour chacun des patients, nos nouvelles bases de données s’avèrent autant voire plus précises que la base de données adulte pour détecter les régions hypométaboliques pathologiques. De prochaines études seront nécessaires afin d’établir la réelle plus-value de l’utilisation de bases de données telles que les nôtres dans le bilan préopératoire des épilepsies réfractaires au traitement.épilepsie réfractaire au traitementpédiatriePET-FDGbilan pré-opératoirepreoperatorypediatricdrug-resistant epilepsytext::thesis::master thesisthesis:23665