Verhoeven, MarieDuterme, MargotMargotDuterme2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/38575Dans une perspective pragmatiste et interactionniste, ce mémoire propose une analyse sociologique de la reconnaissance des parents primo-arrivants, en Belgique francophone, par l’institution scolaire. Il démontre et cherche à comprendre un décalage entre des principes défendus au niveau juridique et politique d’une part, et l’absence d’une pleine reconnaissance des parents comme acteurs capables de voix et de choix, en situation, d’autre part. Trois théories guident cette enquête : l’approche par les capabilités (AC), la sociologie de la critique et l’interactionnisme goffmanien. Elles sont opérationnalisées à travers une approche qualitative, centrée sur l’observation de réunions de parents primo-arrivants, et complétée par des rencontres avec des acteurs·ices concerné·es. Dans un premier temps, les réunions observées sont analysées en tant qu’interactions, entre enseignant·es et parents : le cadre théorique goffmanien permet de mettre en lumière les asymétries relationnelles qui s’y jouent et qui représentent des freins dans la reconnaissance des capacités des parents. Dans un second temps, l’AC et la sociologie de la critique sont mobilisées pour relever les multiples « facteurs de conversion » qui s’incarnent dans ces interactions et qui entravent les libertés réelles des parents, de s’exprimer et de choisir.primo-arrivant·esparentséducationreconnaissancecapacités.La reconnaissance par l’institution scolaire des parents primo-arrivants comme acteurs capables de voix et de choixtext::thesis::master thesisthesis:46039