De Munck, JeanMwatha Songa-Bau, MarcMarcMwatha Songa-Bau2025-05-142025-05-142025-05-142019https://hdl.handle.net/2078.2/13916Sociologue généraliste, Luhmann s’inspire du structuro-fonctionnalisme de Parsons pour développer un fonctionnalisme nouveau. Il replace les droits fondamentaux dans la perspective générale de sa théorie des systèmes et les définit comme une institution de l’État moderne qui remplit une fonction essentielle dans la société, à savoir : assurer la liberté de différentes sphères de la vie sociale et les protéger contre l’intrusion de la politique. Les droits fondamentaux garantissent l’autonomie de l’économie, de la science, de la religion, de la famille, l’individualisation de la société, etc. Au plan individuel, la liberté et la dignité comme droits fondamentaux ont pour fonction de protéger la personne contre toute intervention négative de l’État. Luhmann s’oppose à la théorie du droit naturel et à une justification des droits fondamentaux par des raisons théologiques ou supra-positives. Les droits fondamentaux sont pour lui contingents. Mais à la lumière de l’approche méthodologique de Hans Joas dite « généalogie affirmative » et à l’encontre de Luhmann, nous estimons nécessaire de nuancer la thèse autopoïétique des droits fondamentaux et de tenir ensemble les pratiques, les institutions et les valeurs.Luhmann-droits fondamentaux-néo-fonctionnalisme-système-différenciationLes droits fondamentaux et leur lecture néo-fonctionnaliste chez Luhmanntext::thesis::master thesisthesis:21993