CLARO MonaHenrotin, AntoineAntoineHenrotin2025-05-142025-05-142025-05-142024https://hdl.handle.net/2078.2/36648Ce travail étudie le Conseil Genre et Égalité (CGE) de l’ULiège. Il commence par justifier son existence à partir d’un double constat d’inégalité et de violence à l’université. Le CGE est contextualisé à partir de ses liens et de ses insertions institutionnelles européennes et belges qui imposent son existence. Son fonctionnement, sa structure et son histoire sont exposés. Dans le cadre théorique, l’outil de problématisation logopécare est forgé à partir de la logopédie, des éthiques du care et des théories et politiques queer. Cet outil et l’analyse des six niveaux du social guident la revue de la littérature sur le thème de l’institutionnalisation de la cause des femmes. Un manque de littérature au niveau interpersonnel du social est mis en évidence. Neuf entretiens semi-directifs sont menés avec des membres du CGE. L’observation participante, des analyses de documents et un questionnaire viennent compléter le dispositif de triangulation méthodologique. L’analyse du matériel empirique évolue grâce à la sociologie interactionniste et la théorisation ancrée. Un codage thématique est appliqué et nous proposons ensuite la création de deux typologies. Le cadre posé, une première partie des résultats se concentre sur une analyse globale du CGE pour comprendre son insertion dans l’organisation Uliège. Le pouvoir du CGE est cadré par les niveaux sociaux plus macros, alors que les niveaux individuel et interpersonnel définissent les actions à l’intérieur de ce cadre. Nous commençons donc par typologiser les représentations des concepts de « genre » et de position par rapport à l’institution universitaire et-ou à l’organisation ULiège. Ces catégories au niveau individuel sont mises en lien avec l’analyse des interactions entre trois membres du CGE rencontré·es en entretien. Cette analyse montre la pertinence de la prise en compte de l’attachement institutionnel et organisationnel pour comprendre les stratégies qu’il implique et ses conséquences dans la communication. Les représentations personnelles du « genre » se montrent peu utiles pour comprendre les relations entre les membres. Enfin, ce mémoire propose une interprétation de ces phénomènes interactionnels à travers la problématisation logopécare. La violence est présentée comme une dyspraxie, à laquelle une prise en soin communicationnelle, politique et sensible peut être appliquée. This paper studies the Gender and Equality Council (GEC) at ULiège. It begins by justifying its existence on the basis of a dual observation of inequality and violence at university. The GEC is contextualized on the basis of its European and Belgian institutional links and insertions, which impose its existence. Its operation, structure and history are described. In the theoretical framework, the logopécare problematization tool is forged from speech and langage therapy, care ethics and queer theories and politics. This tool and the analysis of the six levels of the social guide the literature review on the institutionalization of gender equality. A lack of literature on the interpersonal level of the social is highlighted. Nine semi-structured interviews were conducted with members of the GEC. Participant observation, document analysis and a questionnaire complete the methodological triangulation. The analysis of empirical material evolves through interactionist sociology and grounded theory. Thematic coding is applied, and we then propose the creation of two typologies. With this framework in place, the first part of the results focuses on a global analysis of the GEC to understand its insertion into the Uliège organization. The GEC's power is framed by the more macroscopic social levels, while the individual and interpersonal levels define actions within the GEC. We therefore begin by typologizing representations of the concepts of "gender" and relation to the university institution and/or the ULiège organization. These individual-level categories are linked to an analysis of the interactions between three interviewed members of the GEC. This analysis shows the relevance of taking institutional and organizational attachment into account in order to understand the strategies it implies and its consequences for communication. Personal representations of "gender" are of little use in understanding relations between members. Finally, this Master thesis proposes an interpretation of these interactional phenomena through logopécare problematization. Violence is presented as a dyspraxia, to which a political and sensitive communication therapy can be applied.InstitutionnalisationCommunicationInteractionnismeCareQueerLogopédieConseil Genre et Égalité de l’ULiège. Logopécare de la communication aux différents niveaux du socialtext::thesis::master thesisthesis:43808