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Croyances compensatoires et dimension affective de l'attitude du consommateur, mesure indirecte du lien via un IAT

(2019)

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Abstract
L’objectif principal de ce mémoire était d’investiguer le lien entre les croyances compensatoires de santé, selon lesquelles les effets d’un comportement malsain peuvent être compensés par l’engagement dans un comportement sain (Rabiau, Knäuper, & Miquelon, 2006), et l’attitude implicite affective, c’est-à-dire l’aspect hédonique ou la « tastiness », vis-à-vis de la junk food. Une enquête a été menée via la plateforme Prolific Academic (https://www.prolific.co/) sur un échantillon de 227 personnes. Les participants ont indiqué leurs niveaux de faim, de fatigue, de préoccupation et d’agitation, leurs âge, sexe, IMC, pays de résidence, leur tendance à la restriction alimentaire et leur éventuel régime alimentaire spécifique (vegan, allergies,…) ou un régime hypocalorique. Une échelle de sept items a été administrée afin de tester les croyances compensatoires de santé spécifiques à l’alimentation. Enfin, un IAT a permis de mettre en évidence l’attitude implicite affective des participants vis-à-vis de la junk food, appelé « score D ». L’étude a permis d’invalider l’hypothèse selon laquelle, malgré l’effet de la faim et l’IMC, les croyances compensatoires spécifiques à l’alimentation auront un impact sur l’attitude implicite affective vis-à-vis de la junk food. En effet, celle-ci n’a pas été soutenue par les résultats d’une régression linéaire multiple. Néanmoins, l’effet de l’IMC sur le score D était significatif, indiquant que plus l’IMC d’une personne est élevé, plus son attitude implicite affective vis-à-vis de la junk food est positive. Ensuite, des analyses supplémentaires ont montré que le modèle permet de faire de meilleures prédictions quand il est appliqué seulement aux femmes. Finalement, un résultat significatif a été obtenu et permet de prédire le score D quand il a été appliqué aux femmes, en excluant celles qui suivent un régime hypocalorique. En conclusion, l’étude a démontré que l’IMC permet de réaliser de meilleures prédictions sur l’attitude implicite affective envers la junk food qu’une simple moyenne de cette attitude. Les recherches futures pourraient investiguer les variables médiatrices entre les croyances compensatoires de la santé et l’attitude ainsi que le rôle de l’attitude en matière de comportements de santé.