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Sucre: accords ACP et politiques européennes en la matière sont-ils bénéfiques au marché européen du sucre?

(2018)

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Depuis 1965, plusieurs formes d’accords avec les pays ACP ont vu le jour. Mais force est de constater que le commerce du sucre entre ces deux groupes de pays a toujours été une matière clé de ces accords. De plus, le commerce interne de sucre de l’Union Européenne est et a été réglementé et contrôlé de plusieurs manières. Depuis octobre 2017, par exemple, les quotas sucriers ne sont plus de vigueur, ce qui signifie que la quantité de production de sucre n’est plus réglementée, entraînant une augmentation de cette production et une amélioration de la balance commerciale (négative) de l’Union en matière de sucre. Sur le marché mondial, nous pouvons mettre en avant un pays gros producteur de sucre : le Brésil. D’un point de vue de l’Union Européenne (3e plus grand producteur de sucre au monde), cette production se centralise sur 6 pays : la France, l’Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Belgique puisqu’en 2000 ils représentaient 68% de la production européenne et 83% en 2017. De cette manière, nous remarquons une spécialisation de certains pays au détriment d’autre qui, comme l’Irlande, ont arrêter de produire des betteraves sucrières. Au niveau des acteurs de ce marché, nous pouvons identifier 3 acteurs principaux sur le marché européen : le producteur de betteraves, le producteur de sucre transformant la betterave en sucre blanc et le consommateur ou l’utilisateur de sucre. Les producteurs de sucre en Europe sont peu nombreux et constituent de grands groupes sucriers. Cependant, les deux autres acteurs ne possèdent pas autant de pouvoir puisqu’ils sont dispersés et très nombreux. En ce qui concerne les relations commerciales en termes de sucre outre un libre accès (non réciproque) au marché européen pour les pays ACP/PMA, d’autres pays disposent de quotas à l’importation à tarif réduit ou sans tarif. Bref, l’UE devrait protéger les petits acteurs de ce marché sans influence ce-dernier via notamment des paiements directs aux producteurs de betteraves sucrières ou en leur donnant l’opportunité de négocier ensemble les prix avec les groupes sucriers comme c’est déjà le cas maintenant. De plus, l’UE doit faire attention de ne pas donner libre-accès à son marché à certains pays pratiquant du dumping sur leur production et/ou exportations de sucre.