Matières vives, vivantes, mobiles, mouvantes : Construire pour soutenir la maladie : Comment concevoir pour favoriser le bien-être des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ?

Details

Supervisors

Laloux, Olivier

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture, à finalité spécialisée (Tournai)

Abstract

La maladie d’Alzheimer suscite une grande crainte chez les Français ; avec un nouveau cas diagnostiqué toutes les trois minutes elle devient la deuxième maladie la plus crainte après le cancer. Reconnaissable par l’apparition de symptômes tels qu'une perte de mémoire, une confusion spatio-temporelle, des problèmes d’élocution ou encore des changements d’humeur, cette maladie affecte profondément la personne qui la contracte ainsi que son entourage. Travailler avec la maladie d’Alzheimer en architecture présente plusieurs enjeux. Cela implique une nouvelle approche de la conception architecturale en se mettant directement à la place du patient. En effet, on repense la manière dont les espaces sont perçus en raison de la démence, on adapte les signes de repérage et d’orientation et on conçoit des dispositifs architecturaux visant à améliorer la qualité de vie des résidents. L’un des principaux enjeux lors du choix du site était de rétablir un lien entre le centre et la ville. L’identité de ce lieu, marqué par les pathologies, nourrit le projet et propose un cadre de vie agréable et sécurisant. Le projet se veut durable, tant dans sa construction que dans sa conception ; le choix des matériaux et des techniques de construction a donc été un point central guidant son élaboration. L’idée du parcours sensoriel, destiné aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’aux Armentiérois et aux résidents de l’établissement hospitalier, apparaît comme un moyen de créer des liens entre toutes les pathologies et de proposer des espaces de rencontres et d’échanges dans un environnement sécurisé et stimulant les sens. Le projet peut accueillir 36 personnes atteintes de la maladie et vise à proposer différents types d’habitat adaptés aux modes de vie de chacun. Les trois types d’habitat proposés sont : l’habitat autonome, l’habitat collectif et l’habitat médicalisé.