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Bielli_Valentina_34301700_2019-2020.pdf
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- OBJECTIF : Les pathologies urologiques représentent une partie importante des anomalies congénitales décelées en anténatal. L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer le devenir de ces pathologies afin de pouvoir donner une idée aux futurs parents des implications du diagnostic. Nous avons réalisé une analyse générale de l’ensemble des affections urologiques mises en évidence lors des diagnostics anténataux, pour ensuite nous focaliser sur quatre de ces dernières, à savoir : l’hydronéphrose, l’urétérohydronéphrose, la dysplasie rénale multikystique et la valve de l’urètre postérieur. MÉTHODE : Afin d’atteindre ce but, nous avons étudié les dossiers médicaux de 598 patientes et de leurs enfants respectifs grâce à une liste qui nous a été fournie par le Service d’obstétrique des Cliniques Universitaires de Saint Luc. Cet inventaire regroupe toutes les patientes chez qui un diagnostic de pathologie urologique a été posé, entre 1996 et 2017. Nous avons ensuite créé différents échantillons par rapport à l’anomalie mise en évidence. Les données ont été recueillies dans un document Excel et ensuite analysées dans la perspective d’obtenir des valeurs statistiques. CONCLUSIONS : Le diagnostic anténatal est un examen clef pour identifier précocement les pathologies urologiques congénitales et organiser une prise en charge optimale à la naissance. Une certaine marge d’erreur est possible puisque dans 34% des cas le diagnostic post-natal n’est pas tout à fait concordant. Selon la pathologie, notamment pour la dilatation pyélocalicielle, nous pouvons rassurer les parents en leur annonçant qu’un pourcentage significatif des enfants nait sans aucune anomalie et qu’une autre partie voit ses valeurs se normaliser après quelques mois/années de suivi. En revanche, il faut également discuter avec les parents de la possibilité plus ou moins importante (en fonction de l’étiologie) que l’enfant subisse une intervention chirurgicale à un certain moment de son évolution. Il est également possible à ce stade, de parler des complications possibles dans le cadre de l’anomalie urologique comme par exemple de la possibilité que l’enfant évolue vers une insuffisance rénale terminale dans les cas de la valve de l’urètre postérieur. Enfin, chez une grande partie des enfants, la pathologie restera stable au cours du temps et il suffira d’effectuer un simple suivi échographique. L’ensemble de ces informations peut être utile aux parents pour mieux comprendre les implications du diagnostic et les aider à prendre une décision quant au futur de la grossesse.