No Thumbnail Available

L'ambiance au travail dans un contexte de compétitivité et de flexibilité : cas du secteur de la grande distribution

(2017)

Files

GillauxMélanie_19691500_2017.pdf
  • Open access
  • Adobe PDF
  • 1.65 MB

Details

Supervisors
Faculty
Degree label
Abstract
A l’heure actuelle le monde du travail connait de multiples transformations. Un des principaux facteurs du changement est l’effritement des frontières organisationnelles suite à l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les dispositifs mis en place, suite à l’apparition des NTIC, permettent un décloisonnement sous forme de co-working, de bureaux satellites ou encore de télétravail. L’augmentation des formes de contrats atypiques (contrats à durée déterminée, à temps partiels, etc.) démontre également que le marché du travail évolue. Dans ce travail, nous allons étudier l’une de ces transformations, la flexibilité temporelle dans le secteur de la grande distribution. Notre question de départ est la suivante : « dans quelle mesure la recherche de compétitivité d'une entreprise du secteur de la grande distribution entraine-elle l'adoption d'une flexibilité temporelle qui pourrait affecter la perception de l'ambiance au sein d’un collectif de travail ? » Pour y répondre, nous allons émettre deux problématiques. La première, vis-à-vis de l’adoption de la flexibilité temporelle pour que les entreprises du secteur soient compétitives : « les entreprises adoptent une flexibilité temporelle afin d’accroître au maximum leur compétitivité » et enfin, nous émettons l’hypothèse selon laquelle la flexibilité du temps de travail peut avoir un impact sur la perception de l’ambiance au travail : « la mise en place d’une flexibilité temporelle a un impact sur la perception du collaborateur vis-à-vis de l’ambiance au travail ». Comme nous pouvons le constater, nous étudions ce phénomène de flexibilité temporelle d’un point de vue objectif, lié à la compétitivité des entreprises du secteur de la grande distribution et d’un point de vue subjectif, en fonction de la perception des travailleurs de ce même secteur. Ces deux hypothèses ont vu le jour grâce à notre revue de la littérature mais également suite à notre cadre d’analyse, pensé suivant la théorie de Jean-Daniel Reynaud sur la « Régulation sociale ». Afin d’être le plus complet, nous avons interrogé vingt travailleurs et quatre gérants de 4 enseignes différentes ; un magasin du groupe Colruyt, un magasin Carrefour franchisé Mestdagh, le magasin D’Ici et enfin un magasin du groupe Färm.