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La sarcopénie dans une population de patients hospitalisés à Kinshasa

(2020)

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Introduction : Le vieillissement est un phénomène qui survient dans la vie de tout être humain, elle s’accompagne d’un déclin des fonctions physiologiques. Le vieillissement démographique concerne tous les pays du monde. La part de personnes âgées représenterait 22% de la population mondiale d’ici 2050 selon L’OMS. L’Afrique en général et la RDC en particulier ne sont pas épargné par ce phénomène de vieillissement, soit 163 millions de personnes âgées de plus 60 ans formeraient la population africaine en 2050. Le vieillissement est un terrain qui favorise la survenue de pathologies aiguës et chroniques. Hormis les problèmes de santé connus chez les personnes âgées, s’ajoute les syndromes gériatriques qui ne constituent pas une catégorie de maladies distinctes. La sarcopénie qui est l’objet de notre étude, figure parmi les syndromes gériatriques qui touchent la population âgée et est responsable des effet indésirables (handicap fonctionnel, chute, fracture, …), un taux de mortalité et de dépenses en santé élevés. Des études menées en occident montrent une prévalence allant de 7 à 50 % chez les personnes âgées. La présente étude a pour objectif d’évaluer la prévalence de la sarcopénie chez les personnes âgées hospitalisées à Kinshasa (RDC). Méthodes : Nous avons mené une étude transversale descriptive auprès de 200 personnes âgées de 60 et plus hospitalisées dans deux hôpitaux de la ville province de Kinshasa RDC. Résultats : Sur un total de 200 sujets, 6,5% (n꓿13) étaient sarcopéniques avec un âge moyen de 66 ans.38,5% de sarcopéniques étaient dépendants aux activités de la vie quotidienne, 61,5% étaient dépendants à la réalisation des activités instrumentales de la vie et avaient le risque de malnutrition. Le sexe, l’échelle d’évaluation de l’autonomie (ADL), le MNA, le SPPB et la masse musculaire étaient des facteurs associés à la sarcopénie. Aucune corrélation n’a été trouvé entre la force de préhension et la masse musculaire, et entre la masse musculaire et le SPPB. Le sexe féminin est un facteur protecteur. Conclusion : Notre étude nous a permis de repérer le problème de santé de nos seniors et d’interpeller les autorité politiques congolaises à une réorganisation du système de santé par la mise en place des services adaptés pour une meilleure prise en charge des personnes âgées qui représentes 4,4% de la population congolaise.