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RÉPARER L’HABITAT POUR DEMAIN Transformer le modèle pavillonnaire : l’opportunité d’un retour à la (T)terre et à un paysage vivant ?
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- Le paysage pavillonnaire, qui se dessine depuis les années 60’, nous est tous plus ou moins familier. Et pour cause, on le retrouve partout en France, en Europe et dans le monde. Il se caractérise par une identité forte : celle d’habitants, se fabriquant un « chez-soi » à leur image ; pourtant, il a échoué à la tache de créer une identité locale. Cette recherche fera donc l’état des lieux de la fracture qui s’opère entre le paysage agricole, et les lotissements pavillonnaires. Cela passera par une compréhension des événements qui ont conduit à l’apparition de ces lotissements et de cet urbanisme dévorant le paysage, une étude plus poussée des maisons « en kit » qui composent ces lotissements, puis d’une analyse de l’état de ce paysage péri-urbain. Car ce paysage, dans lequel les lotissements pavillonnaires évoluent, est un paysage qui est voué à se transformer dans les années à venir, tiraillé par le besoin de s’étendre pour répondre aux envies des Français et le besoin de se réfréner pour se concilier avec les enjeux environnementaux. Le pavillonnaire, c’est aussi des millions de maisons dépendantes de la voiture, pour la plupart construites dans les années 60’, 70’ et 80’ qui ne sont aujourd’hui, plus vraiment aux normes. Pourtant, nous ne devons pas raser ces lotissements de l’après-guerre, pour récupérer des terres agricoles ou encore reconstruire un pavillonnaire plus dense. Ce travail va donc explorer une hypothèse de transformation de cet habitat, par le biais d’une agriculture urbaine et d’une démarche low-tech. Cette proposition cherche donc à fabriquer un paysage qui soit un lieu de vie agréable et désirable pour chaque être vivant et qui renoue nos liens à la Terre, et à la terre.