Prise en charge de l’acné. Efficacité et sécurité de la clascotérone : une nouvelle approche topique prometteuse ?

Details

Supervisors

Palade Alice Delia ; Kahama M. Mariam

Faculty

Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales

Degree label

Master [120] en sciences pharmaceutiques, à finalité spécialisée

Abstract

L’acné est une affection cutanée multifactorielle qui touche environ 85% des adolescents et jeunes adultes âgés de 12 à 22 ans, ce qui en fait l’une des maladies cutanées les plus répandues. Au-delà des manifestations physiques, elle peut avoir un impact considérable sur la santé psychologique et les relations sociales. Une prise en charge adaptée est essentielle pour prévenir les cicatrices et améliorer le bien-être des patients. Cependant, les traitements actuels, qu’ils soient oraux ou topiques, présentent des limites importantes, notamment des effets secondaires parfois très contraignants, entraînant souvent une mauvaise compliance. Dans certains cas, une surveillance stricte et des précautions particulières sont nécessaires. Ces limites justifient l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques dans le contexte de l’acné. Une nouvelle molécule a récemment vu le jour, la clascotérone à 1% (Winlevi®), approuvée par la FDA en 2020 pour le traitement de l’acné modérée à sévère dès l’âge de 12 ans. Cette crème topique, à action anti-androgénique, a fait l’objet de ce mémoire dans le but d’évaluer son efficacité et sa sécurité dans le traitement de l’acné. Une analyse critique des études récentes, notamment issues de PubMed, a mis en évidence une bonne efficacité ainsi qu’un profil de sécurité favorable, tout en limitant les effets systémiques. La clascotérone a également montré une meilleure tolérance par rapport à la trétinoïne 0.05%. Bien que cette molécule s’avère prometteuse, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux définir sa place dans l’arsenal thérapeutique de l’acné. Des études comparatives et des associations avec d’autres traitements classiques devraient être envisagées. Par ailleurs, il faudrait inclure une population plus diversifiée et un échantillon plus large pour permettre des analyses de sous-groupes. Des investigations sont en cours pour explorer son potentiel dans d’autres indications, comme l’alopécie androgénique.