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Évaluation de l'effet de la surface de stimulation sur la détection de stimuli phasiques non douloureux froids et chauds
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- Objectif : Le but de cette étude est d’évaluer l’effet de la surface de stimulation sur la détection de stimuli phasiques non-douloureux froids et chauds, et cela, afin d’observer si celle-ci résulte d’une modification du seuil, de la pente ou de ces deux paramètres de la fonction psychométrique. Pour ce faire, nous avons utilisé une méthode adaptative de la méthode des niveaux, à savoir la méthode psi marginale. Méthode : Quinze participants âgés de 18 à 30 ans ont été sélectionnés. Une thermode à effet Peltier (durée de stimulation 200 ms, avec une vitesse max de stimulation de 300°C/s) découpée en 5 surfaces de stimulation a été utilisée. Pour cette expérience le nombre de surfaces activées était de 1, 3, ou 5. L’intensité des stimuli était calculée par la méthode psi marginale afin de réduire l’incertitude des paramètres du seuil, de la pente, du guess et du lapse rate. L’algorithme était implémenté dans la toolbox Palamedes dans le logiciel MATLAB Résultats : Dans le cas de la détection d’un stimulus froid, il y a une différence significative entre les différentes zones de stimulation résultant d’une modification du seuil et de la pente. En effet, le seuil est à des températures plus élevées et la pente est plus raide pour une grande surface de stimulation. Concernant la détection du chaud, il y a une différence significative entre les différentes zones de stimulation résultant d’une modification du seuil, mais il n’y a pas de différence significative pour la pente. De fait, une grande surface de stimulation donne un seuil à des températures plus basses. La qualité de l’estimation de l’erreur standard du seuil de détection au chaud et au froid est significativement différente en fonction de la taille de la surface de stimulation. On trouve en effet des erreurs standards plus élevées pour une petite surface. En revanche, aucune variation n’est observable quant à l’estimation des erreurs standards de la pente de la fonction psychométrique pour le chaud et le froid. Conclusion : Les résultats obtenus concordent avec ceux trouvés antérieurement. De plus, la méthode psi utilisée permet de limiter le risque d’estimations biaisées des paramètres de seuil et de pente.