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Les cellules souches hématopoïétiques déplétées en CCR5 dans le traitement du VIH

(2022)

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Le virus de l’immunodéficience acquise (VIH) est une pathologie induisant une des déficiences immunitaires. Cette maladie concerne 37,7 millions de personnes dans le monde. A l’heure actuelle, aucune thérapie curative n’existe. Les traitements antiviraux hautement actifs (TAHA) permettent de préserver ou restaurer les fonctions immunitaires mais ils impliquent de nombreuses contraintes (effets secondaires, …). En 2007 et 2017, deux patients atteints du VIH ont reçu des greffes de moelle osseuse provenant de donneurs CCR5Δ32 dans le cadre du traitement d’une leucémie et d’un lymphome. Cette transplantation leur a permis de développer une résistance au VIH. En effet, les donneurs étaient porteurs d’une mutation responsables de la production d’une protéine CCR5 non-fonctionnelle. Parallèlement, en 2012, une méthode d’édition du génome révolutionnaire a  été  découverte : le système CRISPR/Cas9 (Prix Nobel 2020). Les connaissances actuelles ont mené à la conception d’une stratégie thérapeutique utilisant le système CRIPSR/Cas9 visant à induire volontairement une délétion au niveau du gène codant CCR5 au sein de cellules souches hématopoïétiques afin de mimer la mutation Δ32. Cette démarche permettrait de soigner le patient atteint de VIH de manière définitive. Les recherches concernant cette technique sont en cours. Les études portent principalement des modèles in vitro et des modèles animaux dont les résultats semblent encourageants. Cependant, il n’existe à ce jour qu’une seule étude sur l’Homme et une expérience a  été menée sur des embryons humains lors d’une FIV. Cependant, aucune donnée n’est à ce jour disponible concernant le suivi. Cette technique représente un enjeu éthique important. En effet, celle-ci pourrait être à l’origine de nombreuses dérives. Les expériences menées avec cette technique sont extrêmement contrôlées d’un point de vue scientifique et éthique. A ce jour, ce sujet est une source de débat.