Gestion des eaux tournaisiennes : Un lieu de baignade naturelle au service du Rieu et des Près d'amour

Details

Supervisors

Wilbaux, Quentin

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture, à finalité spécialisée (Tournai)

Abstract

Actuellement, on ne compte qu’une seule piscine dans la ville de Tournai : il s’agit de la piscine communale de l’Orient. Cet équipement se compose d’un bassin de baignade intérieur et également de bassins extérieurs. Cependant la pratique de la baignade est toujours plus agréable lorsqu’elle s’effectue en eau pure. Lorsque les beaux jours font leur retour, il n’est pas rare de croiser les habitants de Tournai exploiter les différentes carrières présentent dans la ville afin de s’y baigner. Ces carrières se transforment ainsi en piscine publique au sein desquels une atmosphère festive se dégage. Malheureusement, la pratique de la baignade au sein des carrières n’est pas autorisée. De plus, il y a un grand nombre de risques liés à la sécurité des baigneurs. La problématique de ce travail émerge du constat face à ce manque de zones de baignade naturelle, et au mauvais état général de l’eau des ruisseaux Tournaisiens. Ce travail tente de prouver qu’il est possible de mener de pair une gestion performante des eaux, tout en développant des zones de baignade naturelle à Tournai. Pour cela, l’étude se focalise sur la gestion des eaux le long du Rieu d’Amour : Le choix de ce Rieu s’explique par le fait qu’il traverse les Près d’amour : Zone Natura 2000, constituant ainsi un risque pour la biodiversité locale. Elle s’intéresse à des concepts de gestion alternative des eaux de pluie et des eaux usées par le biais de la phytoépuration afin de répondre à la question d’architecture spécifique suivante : De quelle manière pourrait-on aboutir à un centre de baignade naturelle le long du Rieu d’amour à partir de la phytoépuration? La particularité de la solution apportée réside dans l’apport d’un matériau de construction encore trop peu utilisé dans les pays Occidentaux : le bambou. Le choix de ce matériau s’explique par ses remarquables qualités, à la fois dans le secteur de la phytoépuration et de la construction...