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Revue des traitements de seconde ligne dans la scélorose en plaques : cohorte des patients suivis aux CUSL : indications, suivi clinique et radiologique, effets secondaires

(2015)

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Le Tysabri (Natalizumab) est un anti-corps monoclonal dirigé contre l'alpha intégrine exprimé à la surface des lymphocytes., empêchant ceux-ci de passer la barrière hémato­ encéphalique. Plusieurs études ont démontré l'efficacité de ce produit malgré plusieurs cas de Leuco-encéphalopathie myélo-proliferative rapportés. La Gilenya (fingolimod) est un modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate présent à la surface des lymphocytes. Cela induit une redistribution lymphocytaire et une séquestration de ceux-ci au niveau des ganglions lymphatiques. Le Gilenya offre l'avantage d'une prise orale. Malheureusement, comme toute nouvelle molécule mise sur le marché récemment , nous manquons de données concernant leur usage dans la pratique courante. Méthode : Deux groupes ont été constitués à partir des patients suivis aux Cliniques Universitaire Saint-Luc. Sur base des dossiers, les deux cohortes (Gilenya et Tysabri) ont été observées sur une période 24 mois après initiation du traitement de seconde ligne étudié. Sur base des données démographiques, cliniques et radiologiques, l'efficacité de ces deux traitements a pu être comparée. Le concept de NEDA (No evidence of disease activity) a été utilisé comme endpoint principal. Au bout de la période de 24 mois, il fallait que le patient n'ait présenté aucune poussée, aucun échappement à l'imagerie (pas de lésion nouvelle ou agrandie) et pas de majoration significative de son handicap (évalué par l'EDSS). L'endpoint secondaire était une comparaison de l'ARR (annualized relapse rate - taux de poussée annuel) et l'évolution du score EDSS sur les 24 mois. Résultats : Il apparait que le Tysabri présente une efficacité plus marquée que le Gilenya dans la population générale des patients atteints de SEP suivis aux CUSL. Cette différence est relative car les deux traitements présentent une diminution du taux de poussée significative (p<0,001) et une stabilité prouvée du score EDSS. Ces résultats sont conformés par une révision de la littérature scientifique récente allant dans le même sens. Bien entendu, une efficacité et une efficacité sur le long terme restent à prouver dans les années à venir.