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Art et espace public, quand une place rencontre une statue.

(2021)

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Les recherches réalisées dans ce travail de fin d’études nous ont accompagnées dans le questionnement de l’art, de l’espace public et de l’art public. L’espace public et plus précisément les places, sont un support de création et de messages. Il devient un lieu d’exposition à ciel ouvert avec comme définition : « - Partie du domaine public affectée au public, aménagée à cet effet et librement accessible à tous. -Espace ouvert au public, quel que soit son statut juridique, permettant des usages sociaux et des interactions variées entre individus et groupes sociaux. » - Agence TVK C’est ainsi que la problématique est apparue : Comment, à travers l’art présent en ville, re-dessiner des places ? L’art peut être temporaire, éphémère, traditionnel, numérique, mais il se doit d’être réfléchi dans son contexte. Les places d’une ville sont indissociables entre elles. Elles permettent des temps de rencontres qui sont hiérarchisés dans l’espace, et l’art présent devient un marqueur témoignant de la ville. Les espaces où l’art se situe doivent être travaillés en gardant à l’idée différentes caractéristiques telles que: L’accessibilité à tous, le rattachement à l’architecture, l’embellissement des espaces verts, la collaboration des différents corps de métier. Des études de cas ont été effectuées : l’île de Nantes et son réseau d’art dans la ville. La High Line et sa réhabilitation pour redynamiser un quarter artistique oublié. Puis Cergy Pontoise et l’Axe Majeur marquant une composition urbaine en permettant d’améliorer des conditions sociales. À la suite de ces nombreuses recherches, Lille semblait la ville la plus propice avec sa nomination en capitale européenne en 2004, et en capitale mondiale du design en 2020, pour y développer un projet autour des thématiques de l’art et de l’espace public. Le projet expose des principes flexibles pour pouvoir s’adapter à toutes les typologies et morphologies de chaque place : - Les statues ne doivent plus être déplacées pour laisser place à la voiture. - La voiture passe en second plan : on garde les axes majeurs et on vient réduire au minimum la place de cette dernière en développant les transports doux. Le principe du « vélirue » est stimulé. - On installe l’art au cœur des places. On vient éveiller la curiosité des passants. - Des portiques donnant une rythmique et une hiérarchie à la place est agencée. - Un traitement minéral et paysager particulier est aménagé.