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GLOVERT_2967-16-00_2024.pdf
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- Abstract
- Ce travail de recherche en et sur l’architecture répond à la manière dont l'architecture vernaculaire d'un lieu peut-être porteur d'un projet local, renforçant la résilience de l'île de Marie-galante, face à la crise des sargasses. Ce TFE ce conclu par un projet de séchoir, qui répond aux questionnement de trois manières: - Premièrement, il démontre qu’en temps de crise, l’architecte devrait se faire médiateur entre les besoins des usagers et les espaces créés. « La satisfaction du futur habitant est la raison d’être de la construction de l’objet architectural. Cette satisfaction future, c’est- à-dire la satisfaction des désirs de l’habitant, a en principe priorité. » . Grâce aux recherches menées par le SaRiMed et à mes entretiens effectués sur place, le projet répond aux besoins des habitants en offrant des espaces où perdurent les activités traditionnel sur le littoral. - Ensuite, le projet s’inscrit dans la dynamique actuelle de l’île, entre la crise des sargasses sur la côte Est et le dynamisme économique sur la côte Ouest. Ceci permet de s’approprier les forces et les faiblesses du territoire, pour reterritorialiser un site important pour l’île de Marie-galante : l’aérodrome des basses. - Pour finir, le projet valorise des pratiques locales afin de répondre aux enjeux environnementaux : sécher les algues. Ici, l’architecture vernaculaire n’est pas copiée ou imitée. Elle inspire la création d'une nouvelle architecture, qui utilise un nouveau matériau et intègre un nouveau système constructifs. Il ne reste plus, qu'à construire nos cases créole avec ces algues séchées et décontaminées. A suivre...