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Modulation de la connexine 43 et de xCT dans les astrocytes en condition inflammatoire. Implication potentielle dans la douleur neuropathique.
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Beckers_Pauline_72211700_2018-2019.pdf
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- La douleur représente sans aucun doute la plainte la plus couramment rapportée auprès des médecins ou des pharmaciens d’officine. Malgré de nombreuses recherches, les traitements proposés pour les patients atteints de douleur neuropathique, un sous-type de douleur chronique, sont encore loin de présenter un profil pharmacologique idéal. Cette faille est en grande partie liée à la connaissance incomplète de l’ensemble des mécanismes impliqués dans le développement de ce type de douleur. Une hypothèse plus que souvent avancée pour expliquer la mise en place et la maintenance de ces douleurs est une défaillance dans le maintien de l’homéostasie glutamatergique. En effet, le glutamate est le neuromédiateur excitateur majoritaire du système nerveux centrale et nécessite donc une régulation très précise. De plus en plus de recherches mettent en avant le rôle primordial des cellules gliales, et plus particulièrement des astrocytes, dans le contrôle de cet équilibre glutamatergique au sein de la synapse. Ainsi, notre attention s’est particulièrement focalisée sur l’implication potentielle de deux protéines astrocytaires engagées dans la libération du glutamate, à savoir, la Cx43 et l’échangeur Xc-. Afin de tenter de répondre à notre question de recherche, nous avons travaillé à la fois avec un modèle in vivo de douleur neuropathique (modèle de ligature partielle du nerf sciatique) et des cultures primaires d’astrocytes (modèle in vitro) soumises à différents traitements à partir desquels nous avons mesuré l’expression de la Cx43 et de xCT (sous unité spécifique de l’échangeur Xc-) ainsi que le taux d’ARNm codant pour ces mêmes protéines. En effet, une quelconque modification de l’un de ces paramètres indiquerait l’implication, directe ou indirecte, de ces protéines dans le développement des douleurs neuropathiques. Les résultats préliminaires obtenus soutiennent notre hypothèse selon laquelle ces deux protéines astrocytaires pourraient être impliquées dans les mécanismes sous-jacents des douleurs neuropathiques et ainsi devenir de potentielles nouvelles cibles pharmacologiques intéressantes. De plus amples expérimentations restent cependant nécessaires afin de consolider la relevance de ces découvertes.