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Des cours d’éducation nutritionnelle permettent-ils aux élèves de 5ème et de 6ème secondaires de l’enseignement général de modifier leurs intentions et/ou leurs consommations alimentaires ?
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Boutet_François_78131800Doerane_Gael_85891400_2021-2022.pdf
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- Abstract
- Objectifs : Le but de cette étude est d’observer si les élèves ayant suivi un cours d’alimentation adopteraient des comportements alimentaires en adéquation avec les recommandations alimentaires belges. Une première hypothèse est de savoir si les différences de résultats obtenus pourraient être expliquées par le sexe, le métier des parents ou une fratrie de bas âge. La seconde hypothèse est de savoir si les élèves verraient leurs intentions d’adopter une nutrition plus saine augmenter ou se maintenir suivant le modèle trans-théorique de changement. Méthodes : Des questionnaires de fréquences de consommation et d’intention alimentaire ont été réalisés par les sujets des groupes contrôles et expérimentaux. Le groupe expérimental a ensuite reçu quatre leçons d’éducation nutritionnelle. Six mois plus tard, tous les sujets ont repassé les deux questionnaires. Résultats : Avant intervention, seul le métier des parents semble exercer une influence sur le comportement alimentaire. Après intervention, une amélioration significative des comportements alimentaires a été observée chez les élèves du groupe expérimental mais une fois comparés au groupe contrôle, les résultats obtenus sont non-significatifs. Pour chaque classe d’aliments, seule la consommation de produits sucrés a été améliorée significativement dans le groupe expérimental. Une amélioration non significative des comportements alimentaires liés aux céréales complètes, fruits, légumes, viandes transformées, légumineuses, plats préparés et à l’eau a également été observée. Concernant les intentions alimentaires, elles se sont autant marquées dans le groupe expérimental que contrôle. La principale explication de ce phénomène semble être le manque de compréhension de ce questionnaire. Conclusion : L’analyse des résultats du comportement alimentaire ne démontre pas d’amélioration auprès des sujets par rapport au groupe contrôle. Seule la consommation de produits sucrés a vu une amélioration significative, qui tendrait à être corrélée à l’appartenance à une famille sans enfants en bas âge. La recherche de liens entre la consommation alimentaire et les variables – sexe, métier des parents, fratrie en bas âge – s’est avérée non concluante. Les intentions alimentaires nous amènent à constater une progression significative entre les stades de changement pour les viandes transformées, les produits laitiers et les plats préparés. Par ailleurs, certains résultats sont à prendre avec précaution en vue des biais subis dans notre étude. Ainsi, les biais de mémorisation, de désirabilité sociale et de compréhension peuvent avoir influencés les sujets pour le questionnaire alimentaire.