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Le vivre ensemble : l'architecte peut-il intégrer la personne âgée dépendante au cœur de la société?
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- Depuis des années des questions se posent autour du vieillissement. Dans une société toujours plus nombreuse et de plus en plus vieillissante, c’est dès maintenant que nous devons nous questionner et anticiper pour permettre d’offrir une meilleure qualité de vie aux futures générations. En effet, l’augmentation importante du nombre de seniors dans les années à venir, suggère que des problématiques liées à la mobilité et à la prise en charge de la dépendance vont se poser de façon accrue dans les années à venir. La société catégorise et pousse les personnes âgées dépendantes à l’isolement dans des établissements stigmatisants et excentrés. Le rôle de l’architecte est de tenter d’apporter des solutions adaptées permettant à la fois de lutter contre l’isolement mais également de renforcer l’autonomie. L’habitat partagé se positionne comme un « entre deux », entre la maison individuelle et l’institution. Associé à un programme intergénérationnel, l’habitat permettrait un épanouissement de l’individu au travers de sa sphère privée mais également un épanouissement social au travers d’espaces partagés. Dans un projet à l’ambition de faciliter les interactions sociales, des connexions doivent être établies à toutes les échelles. L’architecture proposée à la Plaine des Vachers permet d’offrir un environnement végétal rassurant et apaisant inscrit dans une dynamique urbaine. La complémentarité mise en place entre le quartier et l’habitat permet d’ouvrir les logements sur le monde extérieur. De plus, une gradation du public au privé au sein de l’habitat permettra une vie communautaire sans entraver l’intimité de l’individu. Cette infrastructure se positionne comme un début de réponse au « vivre ensemble », en intégrant la personne âgée dépendante au cœur de la société.