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L’action humanitaire des organisations non gouvernementales dans les crises oubliées : Cas de l’Asbl Dakawomina dans la région de Mopti au Mali (2012-2020)
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- Dakawomina est une association de droit belge fondée en 2012 à l'initiative de Michel Patureau et Annie Debroux. Mais avant d’être une association, Dakawomina est d’abord le nom d’un village dans la région de Mopti au Centre du Mali. Tout commence en 2010 ! Annie et Michel étaient en voyage touristique au Mali, un séjour au cours duquel ils iront à la rencontre des habitants de ce village. Sur place, ils apprennent qu’une des habitants venait de rendre l’âme alors qu’elle allait accoucher dans une ville située à 14 km de Dakawomina. Cette situation de décès, des femmes pendant leur transfert en charrue ou par voie fluviale vers le centre de santé le plus proche était, récurrente. Sensibles au souhait des populations de construire une petite maternité dans leur village, Michel et Annie ont décidé de réfléchir à comment les aider. Une fois de retour en Belgique, ils vont se faire entourer de quelques amis et organisé plusieurs collectes de fonds sur deux ans pour réaliser le projet. L’association vit ainsi le jour et fut nommée Dakawomina en hommage à ce village malien. En 2012, une crise politico-sécuritaire sans précédent plombe le Mali, ses institutions et ses habitants et les signaux d’espoir à court terme restent encore peu perceptibles. L’Asbl Dakawomina refuse d’abandonner ses bénéficiaires et repense sa façon d’agir qui n’est plus de l’ordre du développement mais de l’humanitaire. A travers l’Asbl Dakawomina, la présente étude s’intéresse au travail d’urgence des associations de "petite" taille (de par leurs moyens financiers, humains, logistiques et matériels) aux côtés des populations dans des crises qui durent, qui font très peu (ou ne font plus) l’actualité et où les organisations humanitaires "classiques" sont presque absentes. Elle relance aussi la question de la responsabilité des Etats dans l’intérêt porté sur les racines profondes des crises.