Le Brexit : étude des prédictions sur ses conséquences économiques pour le Royaume-Uni. Etude de cas : l’industrie pharmaceutique et le secteur financier.

Details

Supervisors

Reynders, Didier

Faculty

Louvain School of Management

Degree label

Master [120] en sciences de gestion

Abstract

Ce mémoire a pour projet d’étudier et de comparer les différentes prédictions qui avaient été faites par rapport aux conséquences économiques du Brexit au Royaume-Uni, et de les comparer ensuite à l’impact réel du Brexit – et en ce sens exclusivement des anticipations des agents, puisque le Brexit n’a pas encore eu lieu - sur l’économie britannique. Le texte s’articule autour de différentes parties. La première partie établit un état des lieux de la situation économique actuelle du Royaume-Uni, rappelle l’histoire du pays depuis sa première intimité avec le projet européen et s’attarde sur plusieurs considérations relatives au referendum de juin 2016, essayant de comprendre pourquoi les électeurs britanniques ont choisi le Leave. La seconde partie recense les principales études britanniques, internationales et européennes qui ont été écrites à ce sujet. Le choix a été fait de prendre des études chiffrées des conséquences du Brexit, écrites de préférence avant le referendum. Par ailleurs, nous nous sommes concentrés sur les études faites au Royaume-Uni, là où la production littéraire a été la plus importante et la plus diversifiée. La troisième partie compare et analyse les études de la partie II afin de comprendre pourquoi les prédictions ont (ou pas) différé chez certains auteurs. La quatrième partie entend confronter les prédictions de court terme de certaines études (la majorité ont donné leur prédiction à long terme uniquement). Pour cela, nous regardons l’évolution de plusieurs indicateurs économiques britanniques depuis juin 2016 jusqu’à aujourd’hui et notamment le PIB, l’investissement direct étranger, le commerce, la (dé)régulation et la migration. Dans cette dernière partie, nous nous penchons également sur les anticipations des agents dans deux secteurs de l’économie : le secteur pharmaceutique et le secteur bancaire, afin d’évaluer comment ceux-ci se sont préparés au Brexit. Finalement, nous concluons sur le fait que les prédictions d’une majorité d’auteurs se mettent en place, trois ans après le referendum. Nous envisageons également la nécessité d’une étude ultérieure pour évaluer les effets à long terme (horizon 2030) du Brexit, en cas de sortie effective du Royaume-Uni.