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Représentations d’enseignants des pratiques évaluatives, de leurs fonctions et de leurs impacts sur la dynamique motivationnelle et le processus d’apprentissage des élèves ainsi que sur la motivation et l’enseignement des professeurs et ce, sous l’angle de la théorie de l’autodétermination.
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- Notre mémoire s’inscrit dans le milieu scolaire et porte sur les représentations des enseignants en matière d’évaluation. Plus précisément, nous souhaitons connaitre quels sont, selon eux, les fonctions et les impacts de ces pratiques évaluatives sur la motivation et l’apprentissage des élèves ainsi que sur la motivation et l’enseignement des professeurs. A cette fin, nous avons développé séparément les concepts de motivation et d’évaluation. D’une part, nous avons étudié les conséquences de cette motivation sur l’apprentissage et ce, principalement à travers la théorie de l’autodétermination. D’autre part, nous avons étudié les impacts de l’évaluation sur la motivation et l’apprentissage. Concernant cette dernière dimension, nous en avons ainsi déduit que, malgré le rôle de nombreux autres facteurs et de l’individualité relative à chaque élève, la motivation et la performance en jeu dans l’apprentissage peuvent toutes deux fluctuer, entre autres, en fonction des situations d’évaluation présentées à l’élève. Ces représentations de pratiques évaluatives ont été questionnées dans deux écoles à pédagogie différente : une école à pédagogie traditionnelle et une école à pédagogie dite active. De cette manière, nous avons pu constater que les contextes d’apprentissage et d’évaluation (imprégnés de la culture même de l’école, laquelle est partagée à la fois par les professeurs, les élèves et leurs parents) jouent un rôle primordial dans l’émergence de la motivation, le développement de l’apprentissage et les performances en découlant. Sur le plan méthodologique, nous avons ainsi recouru à une recherche qualitative en pratiquant des entretiens semi-directifs auprès de dix acteurs pédagogiques, dont quatre professeurs et une direction dans chaque école. De plus, le profil de ces différents professeurs se montre assez varié étant donné qu’ils enseignent tous dans des branches et années/degrés différents. De plus, leur expérience professionnelle varie en termes d’écoles et d’années ; c’est pourquoi, nous avons un regard assez général sur leurs représentations en matière d’évaluation. Au terme de cette recherche, nous avons pu ainsi remarquer que l’évaluation formative et ses bienfaits (à savoir l’importance du progrès, de l’évolution et donc par là le développement maximum de leurs compétences/connaissances, l’autonomie où l’élève est acteur de son apprentissage ainsi que l’importance de l’estime de soi) se montre davantage présente dans l’école dite à pédagogie active. Nous pouvons dès lors dire que nous nous trouvons ici davantage dans une logique intrinsèque. A contrario, l’évaluation certificative est beaucoup plus présente dans les mentalités et pratiques de l’école à pédagogie traditionnelle. Cette dernière génère cependant de la peur car elle prend place dans une culture de « réussite » où l’échec est mal perçu.