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Le donépézil dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées - Le gène ApoE4 a-t-il un impact sur la réponse du donépézil ?

(2023)

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La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative, progressive et incurable. Elle touche des dizaines de millions de personnes à travers le monde, principalement âgées de plus de 65 ans. La maladie se caractérise par une atrophie cérébrale avec la formation de plaques amyloïdes, l’hyperphosphorylation de la protéine Tau et une déficience de la transmission cholinergique. Le diagnostic se fait principalement par un examen clinique via des outils comme le DSM, le MMSE ou encore le MoCA. Ensuite, une confirmation biologique peut suivre via l’imagerie cérébrale ou l’analyse des fluides biologiques par détection de certains biomarqueurs. Dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, il n’existe pas de traitement curatif mais ralentissant la progression de la maladie. On trouvera les inhibiteurs de l’acétylcholine estérases représentés dans ce travail par le donépézil. Certaines études s’intéressent aux porteurs du gène ApoE4, facteur favorable au développement de la maladie, et leurs réponses au donépézil. Il en ressort que la gêne n’affecte pas de manière significative la réponse au traitement. Cependant, les porteurs de ApoE4 ont un déclin de la cognition plus important comparé aux non- porteurs. Ces dernières années, des études ont essayé de déterminer l’impact de l’usage à long termes des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. Il en ressortirait un impact négatif du donépézil avec une altération des performances cognitives. À la suite de moyens limités, la recherche avance lentement dans le développement d’autres traitements. Malgré tout, on y retrouve l’immunothérapie, des inhibiteurs spécifiques des 𝛾 et β sécrétases ou encore des modulateurs de 𝛼 sécrétases. Mais il faudra encore attendre !