Dysfonction érectile… et si on en parlait ? Étude rétrospective contrôlée sur la satisfaction conjugale et sexuelle

Details

Supervisors

Reynaert, Christine ; Andrianne, Robert

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences de la famille et de la sexualité

Abstract

L’intérêt de cette étude porte sur les hommes entre 55-65 ans et en couple depuis plus d’un an, atteints de dysfonction érectile (DE). L’étude évalue le niveau de satisfaction sexuelle et conjugale de l’homme par rapport au traitement administré pour son trouble érectile. Pour ce faire, nous avons comparé trois cohortes : les patients porteurs d’un implant pénien, les patients traités par inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5) et un groupe contrôle d’hommes sans DE connue. L’enquête a été menée par le biais de questionnaires autoadministrés nous a permis de connaitre la valeur du choix thérapeutique fait par le patient, et ce, afin de mettre en évidence un sous-traitement chirurgical. Ainsi, l’hypothèse de recherche de départ a été confirmée : « les patients implantés depuis plus d’un an seraient davantage satisfaits sur le plan conjugal et sexuel vs les hommes traités par IPDE5, et les hommes sans prise de traitement pour dysfonction érectile ». Il a également été relevé que parmi les individus du groupe contrôle, une proportion élevée souffre d’une dysfonction érectile pour laquelle aucun traitement n’est administré. Nos réflexions ouvrent une piste vers une possible prise en charge plus systématique de la DE avec une approche davantage sexo-médicale dans l’intérêt du couple. Ainsi, par cette étude, nous souhaitons dédiaboliser la prothèse pénienne auprès de la population, des soignants, des généralistes, des sexologues, etc. afin de sortir la DE de la fatalité et de redonner goût au couple à une sexualité épanouie, mais surtout possible.