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Impact de différentes stratégies d'irrigation en champ sur le rendement et ses composantes chez la tomate (Solanum lycopersicum L.)

(2025)

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Dans un contexte agricole marqué par des évènements extrêmes tels que les sécheresses croissantes, ce mémoire analyse l’impact de cinq stratégies d’irrigation sur le rendement et ses composantes chez la tomate (Solanum lycopersicum), une culture phare en maraîchage. Les expérimentations ont été conduites en champ sous tunnel, où cinq traitements hydriques distincts ont été comparés : une irrigation optimale, une irrigation modérée, un arrêt de l’irrigation sévère, l’utilisation d’oyas et le semis direct en champ. Les résultats montrent que l’irrigation optimale maximise les rendements, tandis que les traitements modérés améliorent l’efficacité de l’utilisation de l’eau tout en maintenant un rendement proche du traitement optimal. L’irrigation via oyas a offert une efficacité prometteuse dans un contexte de réduction des ressources hydriques en raison de sa capacité à libérer l’eau progressivement selon les besoins des plantes. Cependant, certaines limites dans son utilisation ne permettent pas un rendement aussi élevé que les deux premiers traitements. À l’opposé, l’absence totale d’irrigation (0 %) a engendré un stress hydrique sévère, impactant négativement la floraison, la fructification, et le poids moyen des fruits. Le semis direct a également impacté négativement les paramètre de rendement mais principalement dû à son développement retardé. Ce traitement présente néanmoins un potentiel pour la production optimisée en condition de déficit hydrique. Ces expérimentations ont mis en évidence l’importance des ajustements physiologiques des plants face aux contraintes hydriques. L’étude met en avant l’importance d’une gestion raisonnée des ressources, où l’équilibre entre durabilité et rendement devient essentiel. Elle explore une transition progressive vers des pratiques agricoles plus résilientes face aux défis climatiques.