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La théosophie d’Ibn‘Arabî à la rencontre de la théologie chrétienne. "L’interprétation de Jésus dans le 'Fusûs al- hikam'"
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- Ibn 'Arabî aurait été, dès le début de sa quête mystique, guidé par Jésus. La prière de Jésus, intermédiaire et agissante entre le musulman et Dieu, définirait un contexte qui reconnaîtrait implicitement à Jésus la place de médiateur actif entre, d’un côté, la Transcendance absolue et de l’autre, la créature et plus précisément certains soufis. Le choix de Fusûs al-hikam s’est donc fait dans ce sens : exploiter la relation active qui s’instaure entre la part immanente de Dieu et l’homme dans les deux modèles (chrétien et akbarien) qui semblent s’opposer. Car Ibn ‘Arabî développerait une christologie ‘émanatrice’ où la compréhension de Jésus correspondrait à une expression de l’immanence divine, elle-même le lieu de la relation entre l’homme et Dieu et dont Jésus serait une charnière importante en tant que médiateur et Sceau de la sainteté universelle. Mais quels en seraient les points de dissonances avec la théologie chrétienne de l’incarnation du Verbe? La problématique de cette recherche,au travers du Fusûs al-hikam dans son chapître ‘Îsâ, sera non seulement de cerner l’identité de Jésus dans la mystique akbarienne mais aussi de faire la part de la différence entre émanation-réflexion et filiation chrétienne puisque la divinité de Jésus semblerait acquise. Mais il faudra aussi dans un deuxième temps, voir à quel point Jésus pourrait avoir le rôle de médiateur déjà affirmé dans la Trinité Immanente. Car c’est là que pourrait être déployée une proximité de langage entre le Jésus Immanent-Médiateur de la Trinité chrétienne et le Jésus divin-médiateur de la théosophie akbarienne.