Exploration du lien entre les capacités visuo-spatiales et les capacités numériques chez les enfants tout-venant de la 3ème à la 6ème primaire

Details

Supervisors

Crollen, Virginie ; Bouilliez, Sophie

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en logopédie

Abstract

À l’heure actuelle, dans la littérature scientifique, de nombreux liens ont été mis en évidence entre les compétences visuo-spatiales et les compétences numériques. Ces deux champs de compétences entretiennent une relation étroite et de nombreux phénomènes permettent de l’illustrer. Diverses études ont rapporté que les compétences visuo-spatiales des enfants de primaire pouvaient prédire les performances en mathématiques à long terme (Casey et al., 2015 ; Gilligan et al., 2017) et à court terme (Georges et al., 2018). Cependant, la plupart de ces études ont évalué les compétences visuo-spatiales à l’aide de tâches de rotation mentale. Ce type de tâche fait en effet intervenir des processus de traitements visuo-spatiaux, mais également d’autres processus. Le but de ce mémoire était donc d’investiguer ce lien en proposant des tâches visuo-spatiales et visuo-constructives aux enfants, afin de vérifier que les compétences visuo-spatiales sont un prédicteur des compétences arithmétiques chez les enfants scolarisés de la 3ème à la 6ème primaire. Les résultats de cette étude sont partiellement en faveur des recherches antérieures. Des liens ont été mis en évidence entre les différentes compétences, mais toutes les analyses n’offrent pas des résultats significatifs et ne permettent pas d’identifier clairement les compétences visuo-spatiales comme un prédicteur à court terme des opérations arithmétiques. Dès lors, il serait intéressant de répliquer cette étude afin d’investiguer ce lien au travers d’un échantillon plus large, mais également de mener une étude incluant les capacités de rotation mentale et les capacités visuo-spatiales afin de voir quel est le meilleur prédicteur des compétences arithmétiques des enfants scolarisés de la 3ème à la 6ème primaire. Si l’un ou l’autre s’avère être un meilleur prédicteur, il serait intéressant de travailler sur ce prédicteur afin d’améliorer les compétences en mathématiques chez des enfants présentant une dyspraxie ou une dyscalculie.