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Économie collaborative, quels impacts sur le développement durable ? Une étude de cas de la plateforme « La Ruche qui dit Oui ! »

(2017)

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Récemment, nous avons remarqué une évolution dans les pratiques de consommation et notamment une transition vers des modèles collaboratifs et de partage des ressources, recentrés et basés sur les communautés qu’ils créent. Ces modèles se présentent également comme des alternatives durables aux entreprises traditionnelles. L’objectif de ce mémoire est dès lors d’approfondir de manière exploratoire les liens qui unissent ces nouveaux modèles de gestion et un développement durable. Pour ce faire, nous avons étudié le cas particulier d’une initiative d’économie locale prenant la forme d’une plateforme : « La Ruche qui dit Oui ! » (LRQDO). Cette dernière met en relation des producteurs locaux avec des consommateurs avec les objectifs avancés de garantir une économie juste aux producteurs tout en proposant une alimentation plus saine aux consommateurs. La clé réside dans le statut de plateforme et non d’intermédiaire de l’entreprise : elle ne vend pas les produits directement mais permet aux producteurs de vendre directement aux consommateurs contre un pourcentage du chiffre d’affaire des ventes. Lors de notre étude de cas, nous proposons une analyse de la stratégie poursuivie par LRQDO, dans le but d’évaluer la convergence de son modèle de gestion avec les problématiques du développement durable. Nous étudions également, sur base des réponses des participants de trois Ruches à un questionnaire, le positionnement local et décentralisé du modèle, la perception des membres sur cinq axes de développement durable – économique (pour les producteurs et pour les consommateurs), social (pour les producteurs et les consommateurs) et environnemental – et la convergence des valeurs promues par les membres sur base du spectre des valeurs universelles de Schwartz. De cette étude, il ressort que, d’une part, la stratégie poursuivie vise à atteindre certains des objectifs du développement durable énoncées par les Nations Unies et, d’autre part, les membres ont tendance à confirmer un objectif durable dans leur participation. En effet, le positionnement avancé par l’entreprise est le même que celui avancé par les répondants – en complète opposition avec les magasins de grande distribution ; les perceptions se rassemblent majoritairement sur les deux axes sociaux et l’axe environnemental – plaçant les enjeux économiques en dernière position ; et les valeurs partagées par les membres sont essentiellement liées à la responsabilisation et l’humaniste, et l’ouverture au changement.