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Pour une phénoménologie descriptive du monde naturel. Mouvement, lieu et sentiment de la liberté chez Aristote, Newton et Patočka
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GUNERELCIN_7749-15-00_2020.pdf
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- Le sujet de mon mémoire porte sur le rôle du mouvement de l’existence humaine dans la relation de l’homme avec monde. L’objectif de mon travail est de décrire le lien entre le monde et l’homme sans oblitérer le rapport naïf à la vie. Il me semble que le monde idéalisé par l’objectivisme scientifique suscite une division au sein de la vie humaine. Et ce monde ne correspond pas à l’intuition du monde où nous vivons. De fait, il y a d’un côté le monde posé par l’objectivisme de la science moderne et, de l’autre, le monde naïf de la vie quotidienne. La science est certes un art de la mesure, un outil pour orienter le mouvement de l’existence humaine vers le monde. Mais, aujourd’hui, le formalisme excessif de la méthode scientifique est devenu tellement dominant qu’il a imposé un sens épuré de la vie. En faisant une analyse historique de la théorie du mouvement proposé par Aristote et Newton, l’objectif de ce travail est de montrer que le conflit intérieur induit par le monde scientifique est en réalité un conflit fictif et non pertinent. La comparaison de ces deux théories permet de cerner le point de départ du rapport entre la vérité et l’homme occulté par la raison scientifique moderne. De fait, ce rapport ne se fonde pas sur l’objectivisme, mais, comme nous le montrerons à l’aide de Patočka, il provient d’une relation au mouvement de la vie qui concerne de prime abord le lieu de délimitation de notre existence, son ouverture au possible, son orientation vers la communauté des possibles et donc le Bien et le Mal. Et tout cela est révélateur du mouvement de l’existence humaine vers sa destination éthique.