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Quel avenir pour les agonistes des récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes dans le traitement de la stéatose hépatique non-alcoolique ?

(2024)

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La stéatose hépatique non alcoolique ou plus simplement la NAFLD, une nouvelle pathologie qui devient la première cause de transplantation du foie. La NAFLD se déroule en plusieurs étapes et progresse dans le temps. Au départ une accumulation de lipides dans le foie, associée à une résistance l’insuline finit part causer des dommages cellulaires, notamment par de l’inflammation et le foie devient alors fibrosé suite à l’excès de collagène. Cette fibrose peut devenir une cirrhose et aussi un cancer du foie. Malgré la gravité de la NAFLD, aucun traitement n’est encore approuvé. Les récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes comportent plusieurs isoformes : PPAR-α présent essentiellement dans le foie et qui permet le catabolisme des lipides, PPAR-γ plus fréquent dans le tissu adipeux qui permet la lipogenèse et décharge ainsi le foie et pour finir le PPAR-β/δ qui est omniprésent et qui influence aussi métabolisation des lipides. Il y a quelques années, élafibranor, un double agoniste PPAR-α/δ a montré des améliorations de la NASH lors d’une étude clinique de phase II, mais qui n’ont pas été confirmées lors de la phase III. Saroglitazar un double agoniste PPAR-α/γ améliore le profil métabolique des patients traités mais l’impact sur la fibrose doit encore être confirmé avec des biopsies. Et pour finir, lanifibranor un triple agoniste appelé également pan-PPAR est la seule molécule qui a montrée à la fois des améliorations de la NASH, des paramètres métaboliques ainsi que de la fibrose.