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Évaluation de l’efficacité d’un programme d’activité physique et de sa sensibilisation pour les patients en cours de sevrage éthylique aux Cliniques universitaires Saint-Luc
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- L’activité physique est un complément pour le traitement de la dépendance à l'alcool, ce fait est déjà appuyé par de nombreuses études. Mais quel effet a-t-il sur les patients en sevrage ? Notre étude a pour but d’observer l’efficacité de l’activité physique sur divers composants psychologiques tels que : la dépression, l’anxiété, le trouble du sommeil, la régulation émotionnelle, la qualité de vie, le contrôle de la consommation, l’estime de soi et la dyspnée dans le traitement du sevrage éthylique proposé aux cliniques universitaires Saint-Luc. Nous évaluons sur une période de 3 semaines, 3 groupes. Le groupe A (n=16) bénéficiant de l’activité physique et d’une brève sensibilisation à celle-ci, le groupe B (n=36) pratiquant juste l’activité physique sans recevoir de sensibilisation préalable et le groupe C (n=17) n’ayant pas d’activité physique ni de sensibilisation. Tous les patients sont évalués par des questionnaires ou échelles ainsi que par un Sit to Stand de 1 minute (1-minute STS). Nos résultats ont montré une amélioration des divers items évalués. Cependant cette amélioration est observable dans tous les groupes et rien ne permet de les distinguer entre eux ni de déduire si notre intervention a eu un bénéfice supplémentaire à la prise en charge habituelle proposée. Il a été conclu que l’évaluation sur 3 semaines n’est sans doute pas suffisante pour observer une différence entre les groupes, d’autant plus qu’évaluer l’activité physique chez les patients alcooliques est extrêmement difficile vu le nombre de facteurs pouvant l’influencer.