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GomezMonteropaul_2870-15-00_2021-16-04.pdf
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- De l’an 790 à 1492, une grande partie de la péninsule ibérique, nommée Al-Andalus, témoigne d’une mixité culturelle partagée entre trois civilisations, les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans. Cet âge d’or, appelé «la Convivencia», a entraîné la cohabitation de ces trois peuples et a engendré une pluralité de savoir-faire et de techniques innovantes notamment dans le domaine de la construction. A cette époque, l’architecture développe des solutions de modes de vie respectueux et soucieux de leur contexte. Notre société moderne peut s’en inspirer : des palais aux plus simples habitations populaires, en passant par les habitations troglodytes. Cette recherche de fin d’études se fonde sur les traditions de constructions de cette époque afin de les ré- actualiser pour répondre aux enjeux environnementaux. Pour cela, plusieurs thématiques se déclinent : la maîtrise du sol et de la terre, la gestion de l’eau, l’art végétal et l’art paysager. Grenade en est la ville emblématique. Sa stratification historique en témoigne par de nombreux vestiges patrimoniaux ainsi que par le quartier de l’Albaicìn. L’implantation du projet se situe dans la partie supérieure de l’Albaicìn. Une ancienne muraille du XI ème siècle cerne un vide urbain. Ce lieu qui est com- posé de plusieurs plateaux topographiques, s’adresse ouvertement à la basse ville. Le lien entre l’ancien quartier et la ville moderne s’agence à l’aide d’une ancienne porte militaire, la Puerta Monaita. Cette implantation entre- tient la symbolique de transition, entre un passé gorgé d’un patrimoine inspirant et une réflexion architecturale moderne soucieuse de son contexte. A l’image d’une société plurielle comme celle de la « Convivencia », le projet vise à faire renaître cet esprit de cohésion sociale. Il prend en compte des tech- niques de constructions traditionnelles pour sensibiliser notre société moderne à la question environnementale. Il s’engage aussi à promouvoir une architecture de partage et de bien-être.