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Parc climatique de l'Yser : IJzer klimaatpark

(2022)

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Les appels à répétition du GIEC couplés aux titres sensationnels de la presse ont le même son de cloche : l’urgence climatique ! Les effets du changement climatique se traduisent déjà en Flandre au travers d’une hausse des températures, des précipitations, du niveau des océans et de la variabilité du vent. Ces phénomènes conjoints pourraient bien sonner le glas de la plaine maritime belge chèrement acquise au fil des millénaires. Ces polders, situés sous le niveau de la mer, sont extrêmement sensibles aux pressions salines concomitantes à l’augmentation de la fréquence des inondations et des stress hydriques. La vulnérabilité face à cette quadruple menace hydraulique requiert une adaptation résiliente du territoire – la vallée de l’Yser - en accord avec l’agriculture, la biodiversité et le tourisme. En ce sens, l’effervescence des dynamiques en cours témoigne de la volonté de répondre à ces multiples défis climatiques qui pèsent sur la plaine maritime. Toutefois, malgré les temporalités et les enjeux qui cherchent à se compléter, il manque un croisement des problématiques climatiques cruciales relatives à la gestion hydraulique. En ce sens, la réponse aux multiples défis identifiés se raccroche au désir des autorités flamandes de créer des parcs nationaux et paysagers ; ce qui légitime la volonté de créer un parc climatique répondant aux enjeux hydrauliques et paysagers. Cette réponse novatrice de gestion intégrée de l’eau – sous forme de projets-pilotes – repose sur le croisement de dispositifs techniques et paysagers dont l’essence à vocation à pouvoir être répétée ailleurs.