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(Im)puissance de l’interpellation citoyenne des jeunes : des dispositifs participatifs officiels aux mouvements radicaux

(2018)

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Ce présent mémoire a pour objectif d’interroger les conditions de félicité du processus d’interpellation mettant les jeunes en mouvement. Sur base du modèle instrumental du langage de Karl Bühler et de la théorie des prétentions à la validité de Jürgen Habermas, nous tenterons d’évaluer la puissance de l’acte communicationnel premier indispensable pour inviter les jeunes à participer à l’action collective. Cette analyse sera systématisée par une approche suivant les trois pôles du processus interpellatif : le pôle de l’énonciateur représentant la fonction expressive, le pôle des enjeux représentant la fonction cognitive et le pôle du public projeté représentant la fonction appellative. Au travers de ces modèles théoriques, nous essayerons de comprendre l’articulation entre politisation et communication et ce qui en fait leur puissance (ou leur impuissance), allant des formes les plus conventionnelles aux plus radicales. Comment une interpellation devient-elle puissante aux yeux des jeunes et les pousse à s’engager collectivement ? Comment expliquer que les dispositifs radicaux possèdent une interpellation plus puissante que les dispositifs institutionnels ?