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L'intérêt du traitement par plâtres d'allongement par rapport au traitement par injection de toxine botulique A pour le pied équin chez l'enfant diplégique spastique

(2018)

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Objectifs : L’objectif de cette revue de la littérature est de mettre en avant les avantages comme les inconvénients de 2 traitements pour le pied équin chez l’enfant diplégique spastique : les plâtres d’allongement et l’injection de toxine botulique A. Ces éléments, une fois mis en évidence, permettront davantage de personnaliser la prise en charge afin d’obtenir de meilleurs résultats. Méthode : Une recherche documentaire a été réalisée à travers différentes bases de données (PubMed, Scopus, ScienceDirect) sur base de mots-clés établis à partir de la méthode PICO. Une sélection a ensuite été faite sur base des critères d’éligibilité, toujours à partir de la méthode PICO, et les articles sur la toxine botulique A datant d’il y a plus de 5 ans ont été exclus. Résultats : Seuls 8 articles sur les 701 de départ ont été retenus. Les informations sur le changement de spasticité, les effets indésirables, le point de vue des parents, le long terme, la dose d’injection, l’âge, les aptitudes motrices et la pression au sol ont été regroupées. Discussion et conclusion : Nous avons pu observer que les articles récoltaient certaines données : Modified Ashworth Scale (MAS), Modified Tardieu Scale (MTS), effets indésirables, évolution au long terme, âge, Gross Motor Function Classification System (GMFCS) et, trop rarement : Foot Pressure Measurement System (FPMS), Goal Attainment Scaling (GAS), General Movement Assessment (GMA), Gross Motor Function Measure (GMFM). Mais, d’autres données sont laissées de côté malgré leur implication dans le bon déroulement de la prise en charge : niveau de l’atteinte mentale, attitude du kinésithérapeute, implication et satisfaction des parents, implication et satisfaction de l’enfant, situation financière et accessibilité aux lieux de soins. Nous avons brièvement abordés ces dernières. Il serait intéressant que de futures études incluent ces données supplémentaires afin de diviser ce vaste groupe reprenant les enfants diplégiques spastiques et de permettre, par la suite, de distinguer lequel du traitement par plâtres d’allongement, par injection de toxine botulique A ou par combinaison des 2 serait le plus efficient