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Méta-analyse des effets de l’administration de l’ocytocine sur l’humain sain selon trois grandes théories : impact sur les variables sociales, cognitives et émotionnelles
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Zabeau_01126809_EiraNunes_2015.pdf
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- Contexte: depuis plus de deux décennies, une série d’études s’est intéressée de près aux effets de l’administration de l’ocytocine (OT) sur différentes variables sociales, cognitives et émotionnelles chez les humains. Tandis que la littérature dresse un portrait idéaliste de l’hormone, elle met les chercheurs face à un nœud de convergences et de divergences quant à ses effets. Ainsi, ce mémoire présente quatre approches méta-analytiques qui ont pour objectif de clarifier les résultats d’une multitude d’études dans ce domaine en pleine expansion. La première approche constitue la méta-analyse générale tandis que les trois autres approches sont relatives aux trois grands champs de la littérature sur l’OT à savoir, la théorie de la prosocialité, la théorie de la saillance sociale et la théorie des comportements d’approche et d’évitement. Méthode: nous avons rassemblé 149 articles traitant des effets de l’administration de l’OT sur l’humain sain et de ses impacts sur les variables sociales, cognitives et émotionnelles. Le but de cette recherche fut de déterminer la taille réelle de l’effet de l’hormone par agrégation des effets de chaque étude. Pour ce faire, nous avons analysé les données à l’aide du programme CMA (Comprehensive Meta-Analysis). Résultats: la méta-analyse générale montre un effet principal significatif de l’OT. Toutefois, cet effet n’est que de taille petite à modérée (Z = 11,854 ; p = 0 ; d+ = 0,419). Les méta- analyses spécifiques ne se sont pas révélées plus concluantes. En effet, celles-ci se caractérisent également par des effets de taille petite à modérée. Conclusion: les analyses révèlent que les effets de l’OT ont été, de manière générale, surestimés. La taille réelle de l’effet de l’OT n’est que petite à modérée.