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Quelles relations entre la typo-morphologie des espaces ouverts bruxellois et les services écosystémiques rendus ? Mise en place d’un outil d’aide aux aménageurs sur base de micro-cas bruxellois : Articulation sur le stage en milieu professionnel au sein de BUUR part of Sweco
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ANDREFLORINE_28902000_2021.pdf
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- Par sa question, l’objectif de ce mémoire est de pouvoir sensibiliser les aménagistes, et plus globalement la majorité de la population, à l’importance des espaces ouverts dans le milieu urbain. En effet, ces espaces ouverts contribuent grandement à la qualité et au cadre de vie des citadins, mais pas seulement. Ils influent également l’ensemble de ce qui est considéré comme un écosystème, à part entière : l’écosystème urbain, ses espèces, ses dynamiques… Ces espaces ouverts prennent la forme d’espaces largement végétalisés, mais aussi bien de places plus minérales, par exemple. Mais chacun d’eux rend service à l’écosystème urbain par le biais de services écosystémiques. Ceux-ci sont mis en lumière et classifiés pour la première fois par le MEA en 2005 à la suite d’une demande d’un rapport de l’ONU sur l’état des écosystèmes planétaires. Plusieurs classifications suivent ce rapport, adaptées par les états, régions … à leur contexte. Ce travail, s’intéresse à la classification WaLES, classification wallonne découlant de la classification belge, elle-même de l’européenne : CICES. Ce travail de fin d’études s’articule sur un stage en milieu professionnel réalisé au sein de BUUR, part of Sweco. BUUR est à la rédaction d’une étude sur les espaces ouverts de la région Bruxelles-Capitale et ses alentours, principalement le Noord-rand flamand. Ce mémoire s’appuie sur les micro-cas qui y sont développés. Ces micro-cas, au nombre de quatre, possédant chacun une caractéristique précise du territoire vont permettre d’illustrer et de tester la méthode établie. Cette méthode consiste à comprendre la relation entre la typo-morphologie des espaces ouverts et les services écosystémiques qu’ils rendent. Ainsi, une première catégorisation d’espaces ouverts est créée et reprise dans différents outils d’urbanisme, afin d’avoir une base légale sur laquelle éventuellement reporter les résultats. Cette première catégorisation est ensuite, précisée afin d’affiner les résultats. Une fois cette méthode et l’évaluation établies, les micro-cas sont analysés deux fois. Une première fois dans la situation actuelle et une seconde fois dans une situation projetée. Ces différentes analyses permettent de mettre en lumière les potentiels d’amélioration de chaque territoire et leur possibilité à répondre aux enjeux de demain. Il est important de préciser que la méthode développée dans ce travail de fin d’études est exploratoire et se base sur des connaissances en architecture et urbanisme. Elle a pour souhait de sensibiliser un public non expert à la question des espaces ouverts et leur impact sur le milieu urbain.