Les progrès de la génétique à l’épreuve des dérives eugénistes : analyse du diagnostic prénatal et du diagnostic préimplantatoire

Details

Supervisors

Jean-marc Hausman

Faculty

Faculté de droit et de criminologie

Degree label

Master [120] en droit

Abstract

Depuis quelques années, les développements en matière de génétique humaine et en biotechnologie se développent à une vitesse telle qu’ils ont permis l’avènement de techniques révolutionnaires, permettant ainsi de détecter les éventuels anomalies présentes chez un embryon ou un fœtus en analysant ses caractères génétiques au travers de son patrimoine génétique. Ces progrès en matière de génétique ont permis l’avènement d’une nouvelle forme de médecine : la médecine prédictive qui permet de prévenir les maladies avant la naissance de l’enfant. Parmi ces techniques innovantes se trouvent le diagnostic prénatal et le diagnostic préimplantatoire. Ce sont des techniques d’analyse et de sélections des caractéristiques embryonnaires. Ces dernières permettent d’analyser les cellules de l’embryon afin de prévenir la présence d’une anomalie génétique. Toutefois, ces techniques ont fait couler beaucoup d’encre. En effet, Il s’agit de procédés qui ont fait énormément parler d’eux sur le plan éthique et font d’ailleurs toujours l’actualité aujourd’hui. Au cœur des débats qu’ont suscités les progrès de la génétique, on retrouve la notion d’eugénisme. Les principales craintes que soulève ces méthodes sont d’ordre éthique, notamment des craintes de dérives eugénistes. Il s’agit principalement d’un conflit opposant d’une part les droits fondamentaux de l’homme et d’autre part, les prétentions subjectives, les intérêts personnels.