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Impact à court terme et à long terme de l’application de biochar sur l’érosion concentrée des sols agricoles en Wallonie
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- L’érosion est un phénomène naturel qui, au cours des dernières décennies, s’est intensifiée. Les conséquences sont multiples autant sur les parcelles agricoles que dans les zones urbaines. Plusieurs solutions existent déjà mais depuis plusieurs années les scientifiques s’intéressent au biochar pour lutter contre l’érosion. Le biochar a comme avantage de pouvoir séquestrer du carbone dans les sols et d’améliorer certaines propriétés du sol. C’est dans ce contexte que ce mémoire a pris forme. L’objectif de celui-ci est d’étudier l’impact à court terme et à long terme de l’application de biochar sur l’érosion concentrée. Cet impact va être analysé en fonction de l’âge du biochar, de la texture du sol et de la concentration en biochar appliquée. Des échantillons ont donc été prélevés sur deux parcelles agricoles de textures différentes (limoneux et sablo-limoneux) présentant des aires de faulde (biochar préindustriel) et ayant reçu du jeune biochar à 1% et à 2% en masse au sein de certaines zones. A l’aide d’un simulateur d’écoulement, plusieurs contraintes de cisaillement différentes sont appliquées sur les échantillons afin d’en déduire les paramètres permettant de définir la sensibilité d’un sol face à l’érosion concentrée (contrainte de cisaillement critique et facteur d’érodibilité). Les résultats ne montrent pas d’effet significatif du traitement sur la contrainte de cisaillement critique et sur le facteur d’érodibilité peu importe le site. Cependant ils montrent que sur le sol limoneux, avec la contrainte de cisaillement la plus importante (3,54 Pa) le traitement au vieux biochar (biochar préindustriel) subit moins de détachement que la référence et que le traitement à 2% en masse de jeune biochar. Le manque d’effet significatif est probablement dû aux écarts types importants obtenus à cause de certaines régressions linéaires peu pertinentes. La méthodologie utilisée est aussi critiquable étant donné les faibles contraintes de cisaillement appliquées et le manque de standardisation de la préparation des échantillons destinés aux expériences. Ces résultats ne permettent pas d’affirmer que l’impact du biochar dépend de la concentration, du type de sol ou de l’âge du biochar. Cependant ils montrent tout de même certaines tendances. Il semble donc intéressant de mener d’autres études avec des méthodologies plus rigoureuses et des contraintes de cisaillement plus importantes afin de mieux comprendre l’impact du biochar sur l’érosion concentrée.