Impact du déficit hydrique sur les réponses physiologiques et morphologiques des parties aériennes du maïs - une approche variétale

Details

Supervisors

Couvreur, Valentin ; Ding, Lei

Faculty

Faculté des bioingénieurs

Degree label

Master [120] : bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée

Abstract

Le changement climatique entraîne des contraintes abiotiques de plus en plus fréquentes sur l’agriculture, notamment en ce qui concerne le manque d’eau. Le maïs (Zea mays), qui figure parmi les cultures vivrières les plus importantes dans le monde, que ce soit pour l’alimentation humaine, animale ou les usages industriels, se montre particulièrement sensible à ce type de contrainte à cause de ses besoins importants en eau. Cette sensibilité pose de nombreuses questions en termes de résilience des systèmes agricoles et de sécurité alimentaire à l’échelle globale. Dans ce contexte, l’identification de variétés de maïs à bon potentiel de rendement, capables de mieux tolérer les effets du changement climatique, ainsi que la compréhension des mécanismes qui soutiennent cette tolérance, constituent un enjeu majeur de la recherche actuelle. C’est dans cette optique que s’inscrit ce mémoire, en évaluant les réponses morphologiques et physiologiques de différentes variétés de maïs soumises à un stress hydrique en conditions contrôlées. Trois expériences ont permis de comparer plusieurs variétés à travers un suivi de variables liées à la croissance, la répartition de la biomasse, la reproduction et le fonctionnement foliaire. Les résultats révèlent des réponses contrastées selon les variétés, notamment en ce qui concerne la dynamique d’ouverture stomatique, la conservation du potentiel hydrique ou encore la capacité à maintenir une production de grains en situation de stress. Ces différences suggèrent l’implication de mécanismes physiologiques et structurels tels qu’une fermeture stomatique plus fine, un développement racinaire plus efficace ou des propriétés morphologiques et anatomiques qui pourraient constituer des pistes intéressantes pour la sélection de variétés plus résilientes face aux contraintes hydriques croissantes.