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Étude de la transmission et de la nature des signaux de symbiose entre des plants de fraisiers mycorhizés et non mycorhizés connectés par un stolon

(2024)

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La culture de fraisier fait face à plusieurs contraintes majeures comme les maladies et ravageurs, aggravées aujourd’hui par le changement climatique. Les solutions préconisées pour lutter contre les agents pathogènes sont généralement des solutions chimiques qui peuvent s’avérer toxiques pour l’Homme ou des solutions technologiques onéreuses et lourdes à mettre en place. Dans ce contexte, une des solutions étudiées repose sur l’utilisation de microorganismes, comme les CMA, qui forment des associations symbiotiques avec la majorité des plantes terrestres. Ces associations présentent des intérêts multiples pour les plantes et notamment une protection contre divers facteurs de stress biotiques et abiotiques. Ainsi, de nombreuses recherches s’intéressent à l’utilisation de CMA comme agent de lutte biologique. Les fraisiers peuvent se reproduire de manière asexuée en formant des tiges qui partent du pied mère et qui créent de nouveaux pieds filles lorsqu'ils s'ancrent dans le sol appelés « stolons », ces derniers permettent le transfert d’informations du plant-mère au plant-fille et vice-versa. Dès lors, si les CMA permettent d’induire une réponse de défense chez le fraisier (plant-mère), il serait intéressant de savoir si cette réponse de défense est aussi induite chez le plant-fille connecté au plant-mère. Pour ce faire, il faudrait en premier lieu comprendre s’il y a une transmission de signal de mycorhization à travers le stolon et si oui, quelle en est la nature. Ce mémoire explore cette question en se concentrant sur deux aspects : d'une part, la transmission de signaux liés à la colonisation mycorhizienne du plant-mère au plant-fille à travers le stolon en analysant les gènes par qPCR. Et d'autre part, la nature de ces signaux transmis en quantifiant les phytohormones par LC-MS. Ce travail examine également l'influence d'un plant-mère mycorhizé sur la colonisation mycorhizienne de son plant-fille, reliés par le stolon, en utilisant la méthode de McGonigle.